Sensation à l’US Open !

Jour de gloire pour J.J Spaun. Le golfeur américain de 34 ans,
qui avait essentiellement fait parler de lui avant ce week-end en
s’imposant lors de l’Open du Texas, en 2022 – son unique victoire
sur le circuit PGA jusque là – a créé la sensation dimanche sur le
green d’Oakmont, en Pennsylvanie, en remportant l’US Open et du
même coup son premier Majeur en carrière. Spaun, qui devance de
deux coups à l’arrivée l’Ecossais Robert MacIntyre, tandis que le
Norvégien Viktor Hovland, 3e, termine à trois longueurs du
vainqueur, a rendu une carte finale de 279 (66-72-69-72). Avec -1,
il est d’ailleurs le seul joueur à boucler ce troisième Majeur de
la saison sous le par. Et ce alors que celui qui s’était offert
deux belles deuxièmes places cette saison au Cognizant Classic mais
surtout lors du Players Championship, considéré par beaucoup comme
le cinquième Majeur de la saison sans en être un pour autant, avait
très mal débuté ce quatrième et dernier tour – avec trois bogeys
sur les trois premiers trous et même cinq sur les six premiers –
qui s’est disputé dans des conditions dantesques, au point
d’obliger les organisateurs à interrompre l’épreuve pendant… 96
minutes.

Perez dans le Top
20

Le héros du week-end a su les dompter. Mieux : le 25e au
classement mondial avant le début du tournoi a illuminé cette
ultime journée avec un putt exceptionnel rentré de près de 20
mètres sur le 18 pour birdie. « Un coup de rêve »,
savourait ensuite l’Américain, qui avait par ailleurs beaucoup de
mal à réaliser l’exploit qu’il venait d’accomplir après avoir
soulevé le trophée. Un moment qu’il ne pensait jamais pouvoir
vivre, à l’entendre. « C’est une fin de conte de fées,
l’histoire du héros inattendu qui revient de loin, qui ne lâche
pas, n’abandonne jamais. Avec cette pluie, ce putt, on ne pourrait
pas écrire de meilleure histoire. »

Auteur d’un trou en un vendredi, Victor Perez n’a pas pu suivre
le rythme de Spaun jusqu’au bout. Le Français, gêné par la pluie,
termine néanmoins dans le Top 20 (19e). Matthieu Pavon n’a pas
connu autant de réussite. Le Bordelais termine loin (64e) des
meilleurs.