“Sale arabe”, Adil Rami accuse

Adil Rami s’est laissé aller à
une confession choc cette semaine sur les réseaux
sociaux.
Le racisme, Adil Rami l’a subi en tant que footballeur et en
tant qu’homme. Lors d’un live Twitch cette semaine, l’ancien
international tricolore ravive ses blessures du passé, et des
scènes intolérables dont il a pu être
victime. « Combien de fois on m’a dit
« sale arabe » ? Un jour, à Lille, alors que j’avais ma
propre voiture, on m’a dit « va rendre la voiture sale
bougnoule » », souffle-t-il dépité.
Sur le terrain, celui qui a notamment porté dans sa carrière les
couleurs du LOSC, de Valence, de l’AC Milan, du FC Séville et de
l’OM n’a pas été épargné non plus. « Je risque aussi d’en
choquer plus d’un, mais il y a eu ce défenseur, qui était à l’OM,
et qui après est passé à Nice, il parlait suffisamment bien
français pour me dire deux-trois fois « sale
arabe ». »
Aujourd’hui, le joueur en question encourrait une longue
suspension veut croire Adil Rami. Et si le champion du monde 2018
prend soin de ne pas citer le joueur concerné, l’identité de ce
dernier ne faire guère de doute au vu de sa description.
« En tout cas, je ne l’aime pas. Si vous vous l’appréciez,
sachez que pour certains il ne vous aime pas. Il n’y en a pas
beaucoup des défenseurs argentins passés par Marseille et
Nice… »
Un joueur clairement identifié
Passé par Marseille, Nice et même Lille sur une période globale
allant de 2006 à 2017, l’ancien défenseur ainsi ciblé se
reconnaîtra. D’autant qu’Adil Rami avait déjà fait allusion à cet
épisode marquant du début de sa carrière: « J’étais tout
jeune encore, un joueur avait eu des propos racistes… et en
insistant à deux ou trois reprises. Mon inconscience à cette époque
lui a peut-être sauvé sa carrière. C’était à Nice. Nice contre
Lille. Je ne m’en prends pas au club mais à un ou des méchants qui
méritent d’être dénoncés », avait dévoilé dès 2020
l’ancien Dogue.
Pour autant, Adil Rami assure avoir toujours pris beaucoup de
recul ou de hauteur dans pareille situation. « J’ignore
tout sur le racisme, je ne m’arrête pas sur quelqu’un qui est
raciste envers moi ou qui est raciste tout court parce que je ne
suis pas sa victime et il pense ce qu’il veut, je n’en ai rien à
foutre, mais je ne faisais pas attention, j’étais dans ma bulle, je
ne criais pas au scandale dès qu’on me disait »sale
arabe » », conclut-il.


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