Sale ambiance en équipe de France de tennis !

Battue vendredi par la Belgique,
l’équipe de France féminine va rester en deuxième division de
Billie Jean Cup, et Julien Benneteau avait des choses à dire sur le
comportement de certaines joueuses…
La France va rester très loin de l’élite en tennis féminin.
Battues vendredi par la Belgique (2-0), les Bleues ne disputeront
pas les barrages pour tenter de remonter en première division
Billie Jean King Cup. Et ce revers
laisse un goût amer à Julien Benneteau.
Le capitaine tricolore n’en veut pas aux joueuses qui ont joué
vendredi, comme Alizé Cornet, battue par la prometteuse Jeline
Vandromme, 758e au classement WTA mais 5e mondiale juniors. C’est
plutôt aux autres, à celles qui se sont fait porter pâle, que
Julien Benneteau avait des choses à dire.
« Cette semaine, certaines joueuses ont été exemplaires
tandis que d’autres n’ont pas assumé leurs responsabilités, a
balancé Julien Benneteau auprès de L’Equipe. Il y avait des
douleurs chez toutes les joueuses. Caro (Garcia) était gênée par
son dos mais à un moment donné, on doit se poser la question : quel
est mon seuil de douleur et quelle est ma capacité à dépasser cette
douleur quand il n’y a pas de risque d’aggravation ? Qu’est-ce que
l’équipe de France représente ? Quelle place elle a dans mon
calendrier ? »
Benneteau ne voulait pas que Cornet joue…
« Je ne parle pas que de Caroline, il y a aussi Diane
(Parry), a ajouté le capitaine des Bleues. Aucune ne m’a
dit : « Ça va tirer, ça va être dur, mais je vais y aller ».
Pourtant, j’ai été clair auprès de l’équipe, je leur ai dit que ce
n’était pas à Alizé d’y aller en simple. Mais quand aucune ne donne
de garantie… »
Pour resituer le contexte, Alizé Cornet est sortie de sa
retraite il y a quelques semaines et venait de jouer plusieurs
tournois sur terre battue. Elle avait rejoint les Bleues pour
dépanner, en vue du double. Mais la grave blessure de Clara Burel,
et les soucis évoqués par Garcia et Parry, l’ont forcée à jouer ce
simple. Ce n’était pas l’option numéro 1 de Julien Benneteau, on
l’a compris…


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