Sa retraite ? Pouille n’y pense pas encore…

Lucas Pouille (31 ans) n’est pas encore passé de l’autre côté de
la barrière. En tout cas pas officiellement, et encore moins
définitivement. Si beaucoup pourraient penser en voyant désormais
le Nordiste dicter ses consignes depuis le box d’Arthur Rinderknech
que l’ancien numéro 10 mondial a rangé sa raquette au placard pour
embrasser ce nouvel horizon dans le costume d’entraîneur, il n’est
pas dit pour autant que l’on ne reverra pas Pouille un jour
(prochainement ?) sur le court en compétition.

Et, de la même façon, les supporters de « Lucho »
peuvent garder espoir de revoir leur joueur préféré briller sur le
court. A l’aube pour son poulain de faire ses débuts dans ce Rolex
Paris Masters qui a pris ses quartiers à Paris La Défense Arena de
Nanterre, mardi face au Hongrois Fabian Marozsan, le demi-finaliste
de l’Open d’Australie 2019 laisse clairement entendre qu’il n’a pas
l’intention de raccrocher pour le moment.

« Je n’ai pas tiré un trait sur ma carrière », assure
l’intéressé ce lundi dans L’Equipe, conscient toutefois de ne pas
détenir toutes les réponses à ses questions. « Je n’ai pas de
visibilité (…) Mon poignet est douloureux et ne me permet pas
encore de rejouer ».

Pouille : « J’ai envie de continuer avec
Arthur »

En attendant d’en savoir davantage sur les chances éventuelles
qu’il a de retrouver le circuit à l’avenir, le jeune coach depuis
juin dernier entend continuer de prendre le maximum de plaisir dans
son nouveau rôle auprès de ce Rinderknech qu’il a métamorphosé en
un rien de temps.

« Ce qui m’anime aujourd’hui et me fait kiffer, c’est
d’être sur le terrain avec Arthur », avoue d’ailleurs l’ancien
numéro 1 français, qui ne s’imagine pas abandonner de sitôt celui
avec qui il a créé « une relation assez forte » au-delà
d’en faire un joueur capable de rivaliser désormais avec les
meilleurs de la planète.

« J’ai envie de continuer avec Arthur. L’idée, c’est de
faire la prépa foncière, de partir en Australie et de faire les
premiers mois de l’année ensemble ». D’ici là, Pouille en
saura probablement davantage sur la suite pour lui en tant que
joueur. Pour cela, il compte d’ailleurs sur… Rinderknech.
« J’espère qu’on pourra taper ensemble cet hiver. Cela me
permettra de me mettre en face de lui et de voir pas mal de
choses. » Ou comment allier l’utile à l’agréable.