Rolland réélu à l’unanimité

Président de la Fédération
internationale d’aviron depuis 2014, le Français Jean-Christophe
Rolland a été réélu ce lundi pour un nouveau mandat.
Avec David Lappartient (cyclisme), il est l’un des deux Français
à la tête d’une Fédération internationale d’un sport olympique. Et
cela va être le cas pour au moins quatre ans de plus. Ce lundi,
Jean-Christophe Rolland (57 ans) a en effet été réélu pour un
nouveau mandat à la tête de la Fédération internationale d’aviron,
lors du congrès qui s’est tenu à Shanghai.
Le dirigeant français (comme Lappartient la semaine passée,
d’ailleurs), était le seul candidat à la présidence et a été élu
avec 115 des 115 suffrages exprimés. Le champion olympique 2000 du
deux de pointe sans barreur (avec Michel Andrieux) avait été élu en
septembre 2013 pour son premier mandat (il était entré en fonction
en juillet 2014), et a été réélu lors de chaque élection, qui se
déroule tous les quatre ans.
« Je suis profondément honoré d’être réélu à la présidence
de World Rowing, a réagi Rolland. Servir notre sport est
ma seule ambition, et c’est un privilège de diriger notre
organisation pendant quatre années supplémentaires, en travaillant
avec nos membres, nos athlètes et nos partenaires pour continuer Ã
façonner l’avenir de l’aviron. Je suis fier de ce que nous avons
accompli et je me réjouis de poursuivre sur cette lancée ensemble,
en continuant à respecter scrupuleusement les valeurs de
l’Olympisme et de notre sport. »
Du nouveau pour l’aviron à L.A.
2028
Jean-Christophe Rolland sera toujours en poste en 2028 Ã
l’occasion des Jeux Olympiques de Los Angeles, qui seront le cadre
d’une petite révolution pour ce sport, avec l’apparition de
l’aviron de mer comme discipline olympique (les rameurs devront
courir sur la plage pour rejoindre leur bateau puis faire un
aller-retour de 500m en mer et revenir sur la plage) et la
disparition de la catégorie des poids légers.
Par ailleurs, les courses sur plan d’eau se dérouleront sur
1500m au lieu des traditionnels 2000m, car le bassin de Long Beach,
utilisé lors des Jeux de 1932, n’est pas assez long, et les
organisateurs ne souhaitent pas se délocaliser trop loin.
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