Roberto De Zerbi face à de lourdes accusations

De l’aveu même de Geronimo Rulli, l’Olympique de Marseille a eu
de la chance, dimanche. Car la victoire obtenue face à Monaco (1-0)
en clôture de la 16^e journée de Ligue 1 a tout d’un
hold-up au vu des nombreuses occasions monégasques.

Roberto De Zerbi n’était pas loin de partager l’avis de son
gardien à l’issue de la rencontre. Pour le technicien italien,
« les deux équipes auraient mérité de gagner ».
L’ancien milieu de terrain n’était pas très satisfait de la
prestation de ses joueurs. A juste titre, selon Christophe Dugarry,
qui estime néanmoins que l’entraîneur marseillais porte une grande
part de responsabilité dans la contre-performance des
Olympiens.

« Sur cette compo d’équipe de début de match, je suis
encore ultra surpris, je ne comprends pas ce que chercher à faire
De Zerbi. Je ne comprends pas ce milieu aussi faible dans la
créativité. Les changements aussi…, a ainsi confié l’ancien
champion du monde au micro de Rothen s’enflamme sur RMC. C’est
tout ce que tu as au milieu à l’OM ? Il nous met deux ou trois
mecs au milieu qui ont les pieds tordus, même s’ils sont généreux…
Je suis désolé. Ce milieu est d’une pauvreté, c’est
affligeant. »

« Qu’est-ce que c’est pauvre ! »

« Je ne comprends pas que De Zerbi n’arrive pas à
trouver des solutions bien meilleures que ça. Sur le dernier match,
tu reçois Monaco, tu joues avec deux attaquants. Monaco a joué avec
quatre attaquants…, a-t-il poursuivi. C’est tout ce que tu
es capable de proposer ? Tant mieux, ils ont un gardien
magnifique, peut-être le meilleur attaquant du championnat
actuellement, Aubameyang qui fait bon nombre
d’efforts… »

« Mais qu’est-ce que c’est pauvre, a-t-il
renchéri. Tant mieux pour l’OM, pour les supporters,
l’entraineur, ils peuvent sortir de la première partie de saison la
tête haute, mais que c’est pauvre mon Dieu. C’est ennuyeux, c’est
le football d’aujourd’hui. Tant mieux pour eux. »