19 June 2025 23:15

Rien ne va plus pour Sinner !

A dix jours du coup d’envoi de
Wimbledon, Jannik Sinner a pris la porte du tournoi de Halle dès
les huitièmes de finale. Le numéro 1 mondial, qui disputait là son
premier tournoi sur herbe de la saison, s’est incliné en trois sets
face à Alexander Bublik, qu’il avait pourtant balayé à Paris il y a
trois semaines.

Jannik Sinner ne va pas mieux. Abattu après sa défaite contre
Carlos Alcaraz en finale à Roland-Garros lors de ce duel
d’anthologie qui avait vu son dauphin au classement le renverser
alors qu’il avait bénéficié de trois balles de match dans le
quatrième set et s’était retrouvé à un jeu de son premier titre à
Paris dans le cinquième, le numéro 1 mondial n’avait pas caché son
envie de retrouver les courts au plus vite avec en tête de se
remettre le plus rapidement possible dans la compétition pour
tenter de laisser derrière lui cette désillusion presque impossible
à digérer.

Malheureusement pour l’Italien, sa rentrée, avec au menu ses
débuts cette saison sur herbe, à Halle, est loin de s’être déroulée
comme il devait l’espérer. Si le grand absent de la tournée
américaine puis du début de la saison sur terre battue (NDLR : Il
purgeait une suspension de trois mois) avait signé un retour
gagnant mardi contre le modeste joueur local Yannick Hanfmann, il a
néanmoins déjà rechuté et s’est pris les pieds dans le gazon
allemand dès les huitièmes de finale.

Sinner n’avait plus perdu
contre un autre joueur qu’Alcaraz depuis août
dernier

Face à un Alexander Bublik qu’il avait passé à la moulinette
trois semaines plus tôt sur la terre battue parisienne en quarts de
finale, Sinner n’avait pourtant semble-t-il rien à craindre. C’est
ce que ses supporters ont dû d’ailleurs se dire en voyant leur
protégé dominer une nouvelle fois nettement le géant kazakh dans le
premier set. Malheureusement pour le vainqueur du dernier Open
d’Australie et ses fans, cela s’est gâté ensuite. Et les deux
dernières manches ont tourné à l’avantage du 45e mondial (victoire
3-6, 6-3, 6-4), premier joueur autre qu’Alcaraz depuis Andrey
Rublev en août 2024 au Canada à faire boire la tasse à l’Italien,
qui peut s’en vouloir de n’avoir converti qu’une seule de ses neuf
balles de break jeudi. Inquiétant à dix jours de Wimbledon.

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