Remco Evenepoel, le coup dur se confirme

« L’année dernière, j’avais déjà dit que c’était un bon
parcours pour Jonas, mais cela ne veut pas dire que ce n’était pas
un bon parcours pour Pogacar, et on peut en dire autant cette
année, a confié Niermaan à Domestique. Je pense que
lorsqu’on regarde les qualités de Jonas, on espère voir beaucoup
d’arrivées en montagne très difficiles et raides, ce que nous
n’avons probablement pas, hormis le col de Sarenne de la 20e
étape. Mais d’un autre côté, dire qu’une arrivée en montagne
longue et difficile ne convient pas à Tadej n’est plus
pertinent. »

Evenepoel aurait aimé autre chose

Il y a quelques années, Pogacar pouvait être prenable en très
haute montagne. Mais depuis deux saisons, le Slovène est
pratiquement invincible dès que la route s’élève, et quand il a
décidé de gagner. En réalité, c’est sur le plat, en
contre-la-montre, que le leader des UAE-Emirates a été pris en
défaut ces derniers temps. Dans l’exercice, Remco Evenepoel lui a
mis quelques claques. Mais avec un seul chrono individuel, dans les
Alpes, le Belge n’aura pas forcément de quoi creuser des écarts sur
Pogacar.

« Si j’étais Remco ou Bora, je ne serais pas content
d’avoir ce seul contre-la-montre de 26 km, confirme Niermann.
Mais pour nous, c’est différent, car nous ne comptons pas sur
Jonas pour prendre beaucoup de temps à Tadej en chrono. Quoi qu’il
en soit, ce n’est pas si surprenant : ces 20 dernières années, je
ne sais pas si le Tour de France a compté un contre-la-montre par
équipes suivi de deux contre-la-montre individuels. » Et
cela pourrait inciter Evenepoel à se focaliser sur le Giro, par
exemple, pour trouver un terrain de jeu plus à sa convenance…