23 December 2025 15:34

Red Bull, la grande annonce

La saison 2025 n’aura pas été un long fleuve tranquille chez Red Bull. Alors que Max Verstappen a dû s’incliner pour deux points face à Lando Norris, l’écurie basée à Milton Keynes a été secouée par des turbulences liées à une lutte de pouvoir. Elle s’est conclue par le départ de Christian Horner annoncé au début du mois de juillet avec le dirigeant britannique qui a cédé sa place à Laurent Mekies.

Directeur général du groupe Red Bull, Oliver Mintzlaff s’est longuement exprimé dans un entretien accordé au quotidien néerlandais De Telegraaf dans lequel il concède qu’il y avait « trop de choses qui se passaient au sein et autour de l’équipe ». Il évoque ainsi les affaires sans lien avec l’aspect sportif qui ont pu miner les performances de l’écurie qui restait sur quatre titres de champion du monde pilotes avec Max Verstappen.

Mintzlaff : « Si les gens sont distraits… »

Ancien dirigeant du RB Leipzig, club de football appartenant également à la galaxie Red Bull, Oliver Mintzlaff s’est risqué à un parallèle entre le ballon rond et la Formule 1 du point de vue de la gestion des effectifs. « Peu importe alors que vous ayez les onze meilleurs joueurs ou le meilleur pilote du monde, comme Max Verstappen, mais si les gens sont distraits et perdent leur concentration, l’équipe ne peut pas donner le meilleur d’elle-même », a-t-il ainsi déclaré. C’est dans ce contexte que Christian Horner en juillet puis Helmut Marko une fois la saison terminée ont été écartés. Alors que l’ancien pilote autrichien ne s’est pas montré tendre envers le Britannique, ce n’est pas le même son de cloche du côté du patron du groupe Red Bull.

« Ces mots à propos de Christian Horner sont ceux d’Helmut Marko, a confié Oliver Mintzlaff. Je ne peux rien dire de négatif sur Christian. Tout simplement parce qu’il a énormément compté pour Red Bull. » Néanmoins, il concède volontiers qu’il « était temps de changer » pour amorcer une nouvelle dynamique avec un œil neuf. « Si l’on se concentre uniquement sur la compétition, c’est Laurent Mekies qui est aux commandes. Je ne suis pas inquiet, a ajouté le dirigeant allemand. Je sais que ces changements nous rend meilleurs. Et oui, il faut alors sortir de sa zone de confort. Je ne vais vraiment rien changer si je pense que tout va bien. » Alors que la saison 2026 sera synonyme de changements profond du côté de Milton Keynes, avec le passage au moteur conçu en collaboration avec Ford, cette prise de position risque d’être très vite mise à l’épreuve.

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