Real Madrid, l’arbitrage espagnol répond à Florentino Pérez

Florentino Pérez recevait les médias ce lundi, dans le cadre du
cocktail de Noël donné par le Real Madrid. Et le président du Real
Madrid en a profité pour taper
une énième fois sur l’arbitrage espagnol. Le dirigeant a évoqué
le match remporté par les Merengue dimanche soir face à Alavés
(1-2). Mais il est allé bien plus loin que d’habitude dans ses
accusations. De quoi faire réagir l »Association espagnole des
arbitres de football ce mardi (AESAF).

Face à la presse, Florentino Pérez a donc accusé Gonzalez
Fuertes. « Nous avons été arbitrés par un arbitre VAR qui
a menacé de prendre des mesures disciplinaires contre notre club, à
la veille de la finale de la Coupe du Roi. » Il a ainsi
fait référence à la finale de l’édition 2024-2025 de la Coupe, avec
la conférence de presse d’un autre arbitre,
Ricardo De Burgos Bengoechea, en larmes au moment d’évoquer la
pression mise par le Real avec les déclarations répétées de son
dirigeant principal. Pablo Gonzalez Fuertes, en charge de la VAR,
était venu au soutien de son collège en déclarant notamment :
« Nous allons agir. »

Florentino Pérez a donc estimé que Monsieur Fuertes, à la VAR
dimanche soir, avait « agi » contre le Real
Madrid, et ce à deux reprises. « Il semble que les fautes
subies par Vinicius et Rodrygo ne soient pas des penalties. C’est
la nouveauté de la saison. » Une déclaration qui a donc
entraîné une réponse de l’AESAF. Sur ses réseaux sociaux, cette
dernière a publié un très long communiqué pour dire
tout le mal qu’elle pensait des sorties médiatiques du patron
madrilène.

Florentino Pérez pointé du doigt pour ses déclarations

« L’AESAF rejette les récentes déclarations publiques
du président du Real Madrid, M. Florentino Pérez, en raison du
grave préjudice que ce type de déclaration cause à la réputation de
la communauté arbitrale et du football espagnol. La communauté
arbitrale espagnole agit avec indépendance, rigueur et
professionnalisme, et n’est impliquée dans aucun complot ni aucune
collusion avec les intérêts des clubs ou des
entraîneurs. »

Et l’AESAF de poursuivre en exprimant « son soutien à
son collègue Pablo Gonzalez Fuertes et à l’ensemble des arbitres
espagnols ». L’association a enfin jugé
« particulièrement préoccupante l’utilisation de l’arbitre
comme argument pour expliquer des situations
sportives« .