9 June 2025 03:28

Racing 92: Lancaster amer

Alors qu’il va se relancer sur le
banc du Connacht, Stuart Lancaster a confié avoir quitté le Racing
92 avec des regrets face à des dirigeants manquant de patience et
n’ayant pas tenu tous leurs engagements.

L’expérience aura duré seulement 19 mois. A
l’entame de la saison 2023-2024, Stuart Lancaster est devenu
l’entraîneur du Racing 92 après avoir tenu un rôle d’adjoint au
Leinster pendant sept ans. Après une première saison achevée en
barrages du Top 14, l’entame de la deuxième n’a pas eu les
résultats escomptés et le technicien anglais a été démis de ses
fonctions le 1er février dernier. Alors qu’il a accepté de prendre
en main le Connacht, l’ancien sélectionneur du XV de la Rose s’est
longuement confié sur son passage au Racing 92 dans les colonnes du
quotidien britannique The Sunday Times et il n’a pas
manqué de critiquer ses anciens dirigeants.

« On m’avait promis que je contrôlerais tout le
programme du rugby, mais ça n’est jamais arrivé
», a-t-il
tout d’abord lancé. Il a ensuite affirmé qu’il y a eu « un manque
de patience » au sein du club francilien concernant le projet que
Stuart Lancaster comptait mettre en place. « Cela prend
plus que seize mois pour faire pivoter une organisation
, a
lancé le technicien anglais lors de cet entretien. Se la faire
retirer alors que oui, ça ne va pas très bien, mais ça va dans la
bonne direction… »

Lancaster et une expérience «
incroyablement difficile »

Au-delà des résultats, l’ancien entraîneur des Ciel-et-Blanc a
affirmé qu’il était « en train d’améliorer le centre de
formation et les joueurs
» avant d’être coupé dans son
élan et remplacé par Patrice Collazo, qui a remis le Racing 92 sur
de bons rails. « Les joueurs qui n’étaient pas si bons que ça ont
été progressivement écartés, a ajouté Stuart Lancaster.
Ceux qui allaient faire des différences sont en train
d’arriver. Cela prend du temps
. » Un temps qui ne lui a
pas été accordé, ce qui lui fait dire qu’entraîner un club du Top
14 est une expérience « incroyablement difficile », qu’il compare
au « travail de manager en Premier League ».

Un élément qui aura notamment marqué l’ancien sélectionneur
anglais est la menace de relégation en Pro D2 qui traverse vite
l’esprit des dirigeants de clubs. « Vous passez la moitié
de la deuxième partie de saison à penser : ‘Mon dieu, nous allons
disparaître’
, a noté Stuart Lancaster. C’est une pression
énorme. » A cela est venu s’ajouter la barrière de la langue, qui
ne l’a pas aidé à transmettre ses idées. Revenu dans un
environnement anglo-saxon, le technicien anglais aura l’opportunité
de remettre sa carrière sur de bons rails.

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