Quartararo voudrait la Yamaha 2026 dès maintenant

Dimanche dernier, Fabio Quartararo quittait le Red Bull Ring
dépité, après avoir pris la 15e place du Grand Prix d’Autriche.
« Il n’y a rien à retenir de ce Grand Prix, il faut tourner la
page », assénait alors l’ancien champion du monde, après que
les Yamaha avaient pris les quatre dernières places du GP.
Heureusement pour lui, les courses s’enchaînent, les pilotes ont
rendez-vous ce week-end en Hongrie, pour un GP qui fait son grand
retour au calendrier, sur une piste que tout le monde va découvrir.
Après la désillusion de dimanche, le Français a beaucoup couru (47
kilomètres) pour oublier ses problèmes.

Fabio Quartararo est actuellement 10e du championnat des pilotes
et Yamaha 6e, à neuf Grands Prix de la fin, et afin de gagner du
temps, le Niçois souhaiterait déjà rouler avec la Yamaha V4 prévue
pour la saison 2026. Il aura l’occasion de la tester ce lundi lors
des tests de Misano, même s’il sait que la moto n’est pas encore à
son plein potentiel, comme il l’a confié lors de la journée
consacrée aux médias : « Je pense qu’ils sont en
retard dans le développement. Je sais que c’est encore lent, sur le
moteur. Mais c’est un point qui sera crucial pour l’avenir :
d’avoir non seulement une moto rapide, mais aussi rapide en ligne
droite. »

Deux secondes de retard par
rapport à la Yamaha 2025 ?

La Yamaha V4 a seulement été testée par les pilotes d’essais
Augusto Fernandez et Andrea Dovizioso à ce jour, mais il souhaite
se faire son propre avis, et si jamais les essais se passent bien,
tester la moto en course. « Si j’essaie et que je suis
à moins d’une demi-seconde de mon temps au tour, ce sera un bon
pas. Parce que ce serait la première fois que je
l’utiliserais vraiment », explique-t-il. Mais selon son coéquipier
Alex Rins, cité par Autosport, la V4 aurait actuellement
deux secondes de retard au tour par rapport à la Yamaha actuelle.
Même s’il reste encore des mois de travail pour les ingénieurs,
voilà qui n’incite guère à l’optimisme pour la saison 2026. Cela
fera dix ans que Yamaha n’a plus été sacré champion du monde des
constructeurs.