1 July 2025 08:17

Quartararo plombé par des vibrations en Italie

Après un bon départ, Fabio
Quartararo a progressivement reculé dans la hiérarchie pour
terminer le sprint du Grand Prix d’Italie à dixième place. Un recul
qu’il impute à des vibrations parasites, qui ont déjà posé problème
en Aragon.

Fabio Quartararo a perdu le sourire. Rassuré
par l’état de son épaule gauche ce vendredi, le champion du monde
2021 a tout donné lors d’une séance de qualifications terminée à la
quatrième place derrière trois Ducati. Toutefois, lors des
onze tours du sprint du Grand Prix d’Italie, le rêve a tourné au
cauchemar pour « El Diablo ».
Après un bon départ, le
Tricolore n’a cessé de reculer dans la hiérarchie pour échouer à
une dixième place ne lui permettant pas d’inscrire le moindre
point.

Pour expliquer ce manque de performance, le rendant vulnérable
dans la longue ligne droite des stands du circuit du Mugello, Fabio
Quartararo a évoqué face à la presse « un problème de chatter »,
c’est-à-dire des vibrations parasites dont il a déjà souffert
précédemment, sans en connaître l’origine. « Parce que
comme à Aragon, on n’en a pas eu pendant les essais le vendredi ni
le samedi, et ça arrive en course
, a précisé le pilote
Yamaha dans des propos recueillis par le site spécialisé
motorsport.com. Donc on ne sait pas pourquoi et
c’est assez délicat
. »

Quartararo s’attendait à un autre
résultat

En conséquence, le Français admet qu’il « perd de la vitesse
partout » et n’a pas pu atteindre l’objectif qu’il s’était fixé. «
Je m’attendais à finir septième ou huitième,
c’était un petit peu le rythme qu’on avait aujourd’hui (samedi),
mais pas aussi loin, et surtout pas avec un rythme aussi
mauvais sur les quatre derniers tours
», a lancé le Niçois
qui s’attendait à dégrader les pneus mais pas à vivre à nouveau des
vibrations.

« La dégradation, on savait qu’on allait souffrir aujourd’hui
(samedi), mais le chatter, il n’y a aucune raison pour
laquelle on en a
, a ajouté Fabio Quartararo à l’issue de
ce sprint. Je ne l’ai qu’en course, comme à Aragon où je ne l’ai eu
qu’en sprint et en course. On n’a rien changé sur la moto et ça
fait plusieurs fois que ça arrive. » Dans un week-end durant lequel
« se qualifie beaucoup mieux que la performance réelle de la moto
», l’ancien champion du monde regrette qu’il « n’arrive pas à
suivre », le rythme imposé par Marc Marquez, Francesco Bagnaia ou
encore Alex Marquez. « On sait qu’on est encore très loin
d’eux
», a-t-il conclu avec philosophie, conscient que
Yamaha a encore du travail à fournir avant de retrouver les
avant-postes en course.

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