Quartararo, c’était pas Zarco
Tandis que son compatriote Johann
Zarco, devenu le premier pilote français à remporter le GP de
France MotoGP depuis 71 ans, a illuminé le week-end manceau, Fabio
Quartararo, victime d’une chute dans le quatrième tour, a, lui,
vécu un petit cauchemar. Même s’il essayait de relativiser, le
poleman avait beaucoup de mal à avaler la pilule
après-coup.
La victoire historique de Johan Zarco, devenu dimanche sur le
circuit du Mans le premier Français à triompher lors du Grand Prix
de France dans la catégorie reine depuis le succès de Pierre
Monneret en 1954, a presque éclipsé les malheurs de Fabio
Quartararo. Pourtant si l’un de nos deux Tricolores a vécu un
week-end de rêve, l’autre a été loin de pouvoir en dire autant.
Et après s’être de nouveau offert la pole-position, deux
semaines après s’être déjà élancé de la première place sur la ligne
à Jerez (GP d’Espagne) deux semaines plus tôt, le champion du monde
2021 a dû violemment déchanter. La faute à une chute survenue dès
le quatrième tour (sur la fin du tour) qui a rapidement ruiné tous
les espoirs d’ « El Diablo » de grimper pour la deuxième
fois de la saison sur le podium – et la deuxième fois de suite –
après sa deuxième place en Espagne, au même titre que toutes ses
illusions de victoire (finalement revenue à Zarco, donc) se sont
envolées prématurément dans le ciel sarthois.
Et une amende (ainsi
qu’une suspension) pour couronner le tout
Si le Niçois, resté longtemps prostré assis la tête dans les
mains contre les balustrades après sa chute, a bien tenté
après-coup de relativiser – « C’est quand même un bon bilan
car on a réussi à faire pratiquement toujours dans le top 5 ce
week-end : deuxième vendredi, la pole samedi et quatrième à la
course sprint. Petit à petit, on est en train de prendre de
l’expérience » – son amertume était profonde. « Voilà, ça
ne s’est pas bien terminé et c’est un peu triste (…) C’est souvent
pareil au Mans, on a toujours des conditions compliquées (…)
Malheureusement, ça s’est mal terminé cette année pour
moi. »
Le grand malheureux de dimanche ne croyait pas si bien dire.
Pour avoir tenté de repartir alors que les commissaires de piste
lui avaient intimé l’ordre d’abandonner, il a en effet achevé son
week-end sur une amende et une pénalité de dix minutes de
suspension pour la première séance d’essais libres de la prochain
manche du championnat du monde, en Grande-Bretagne. Un cauchemar
jusqu’au bout.
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