16 December 2025 07:54

Quand l’ATP s’inspire de la WTA…

L’ATP a annoncé mardi qu’une
nouvelle règle concernant les cas de chaleur extrême serait mise en
place à partir de la saison prochaine. Une nouveauté calquée sur la
WTA, qui propose déjà aux joueuses cette possibilité de s’octroyer
une pause de dix minutes au cours du troisième set.

Probablement lassé des critiques, parfois vives, de joueurs
agacés de ne rien voir venir pour les aider à lutter contres les
chaleurs extrêmes, l’ATP a réfléchi à une nouvelle règle, qui verra
le jour en 2026. L’instance n’a pas eu besoin de chercher bien loin
puisque la WTA a déjà ajouté ce point à son règlement.

Comme les femmes, les hommes auront donc la possibilité à partir
de la saison prochaine de s’autoriser une pause de dix minutes au
cours du troisième set afin, pour reprendre les termes exacts
employés par l’ATP, de « renforcer la protection des joueurs
évoluant dans des conditions extrêmes ».

Attention : un joueur n’aura le droit de demander ce break que
dans un seul cas, qui demandera un savant calcul. Ainsi, le match
ne pourra être interrompu que si l’indice Wet Bulb Globe
Temperature (WBGT), en anglais dans le texte, dépasse 32,2 au
moment de l’éventuelle requête en question, et uniquement si ce
même indice atteint au préalable 30,1 durant l’une des deux
premières manches.

Les joueurs devraient voir
la différence dès le début de la saison

Pour le savoir, les organisateurs devront non seulement prendre
en compte la température, mais aussi l’humidité et le vent. L’ATP,
comme la WTA, avant elle entend ainsi « protéger la santé des
joueurs ». Mais pas uniquement. En appliquant cette nouvelle
règle, le circuit masculin espère également « améliorer les
conditions pour les spectateurs, les arbitres, les ramasseurs de
balle et l’organisation ».

Une amélioration qui devrait notamment réjouir Holger Rune, lui
qui avait tapé du poing sur la table (« Vous voulez qu’un
joueur meure sur le court ? », avait lancé le Danois) lors de
la dernière édition du Masters 1000 de Shanghai, où le thermomètre
avait grimpé au-delà de 30 degrés mais où le taux d’humidité,
parfois supérieur à 80%, avait rendu la vie parfois épouvantable
aux concurrents.

L’Australie, où la chaleur est parfois abominable, lancera la
nouvelle saison début janvier avec au menu la United Cup. Où cette
nouvelle règle pourrait déjà faire le bonheur des joueurs.

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