PSG, et le Parc des Princes dans tout ça ?
Le PSG a dignement fêté sa
victoire en Ligue des champions dans son antre du Parc des Princes
dimanche soir. Mais quid de l’enceinte historique du club de la
capitale désormais ?
Les célébrations, grandioses, ont illuminé le Parc des Princes
au lendemain du sacre du PSG en Ligue
des champions, samedi soir à Munich (victoire 5-0 sur
l’Inter Milan en finale). Une parenthèse enchantée qui n’est pas
pour effacer le conflit larvé qui oppose le club de la capitale à
la mairie de Paris. Anne Hidalgo refusant de céder au Qatar le
joyau de la Porte de Saint-Cloud.
Samedi en Bavière, et dimanche à l’Elysée comme au Parc,
l’absence de cette dernière lors des festivités a pu interpeller.
Pourtant elle n’a rien d’étonnant. Officiellement, Anne Hidalgo
refuse de tirer à elle la couverture des exploits sportifs
accomplis. Une posture déjà adoptée lors des JO de Paris 2024,
rappelle-t-on dans son entourage. Mais ce sont bien ses froides
relations avec Nasser Al-Khelaïfi notamment qui sont en cause.
« J’espère que la période historique qu’on vit
permettra de reprendre les discussions », souffle son adjoint
en charge des Sports Pierre Rabadan, ce lundi, dans un entretien
accordé à l’Agence France Presse. Un lieutenant qui affirme encore
et toujours que « la balle est dans le camp du PSG » dans
cet épineux dossier que représente le Parc des Princes.
Parc des Princes, Hidalgo brise le silence
« Notre porte est toujours ouverte pour un agrandissement du
Parc des Princes. Vendre non, mais agrandir, oui ! »,
s’exclame pour sa part la maire de Paris, citée par cette même
source. Anne Hidalgo assurant du reste souhaiter « que le
PSG continue d’évoluer » dans son jardin de
prédilection.
La direction qatarienne cherche à acquérir le Parc depuis plus
de deux ans maintenant, ce afin d’augmenter la capacité d’accueil
du stade de 48 000 à 60 000 spectateurs notamment. Mais tout a
basculé en février 2024 quand Nasser Al-Khelaïfi a signifié que le
PSG, face au refus de la ville de Paris, n’avait d’autre choix que
de déménager. Une dizaine de sites franciliens ont ainsi été
étudiés ces derniers mois. Le verdict pourrait tomber sous peu si
l’on en croit le club.
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