Prudhomme: “Une excellente nouvelle”

L’arrivée du groupe CMA CGM comme
co-sponsor aux côtés de Décathlon à partir de 2026 pour tenter de
jouer des coudes avec les plus grosses armadas du peloton n’est pas
du tout pour déplaire à Christian Prudhomme. Le directeur du Tour
de France n’a pas caché sa satisfaction ce mardi avant le départ de
la 16e étape.
Un budget qui pourrait dépasser les 40 millions d’euros, de
grands noms du peloton en vue pour permettre à l’équipe d’évoluer
un cran au-dessus (Olav Kooij, Daan Hoole ou encore Tiesj Benoot
sont annoncés) et naturellement des ambitions revues nettement à la
hausse pour les années à venir… L’arrivée en tant que co-sponsor de
l’équipe du riche et puissant groupe CMA CGM aux côtés de Décathlon
dès 2026 a fait beaucoup de bruit lundi en marge de la deuxième
journée du Tour de France et à la veille de la 16e étape, ce mardi
avec en point d’orgue l’arrivée au sommet du mythique Mont
Ventoux.
Ce renfort de poids n’est évidemment pas neutre. En s’associant
à la troisième entreprise mondiale de transport maritime (la
première française), Décathlon, qui rêve de voir sa pépite Paul
Seixas grimper sur la plus haute marche de la Grande Boucle, entend
un jour pouvoir tenir la dragée haute aux plus grosses armadas du
World Tour. Christian Prudhomme, ravi de cette association et de la
nouvelle dimension dans laquelle s’apprête à basculer l’équipe
française, est le premier à se frotter les mains.
Prudhomme : « Le
gâteau va être un peu mieux partagé »
Le patron du Tour n’a pas masqué son enthousiasme ce mardi au
micro de RMC. « C’est une excellente nouvelle »,
s’est réjoui l’ancien journaliste, en pensant évidemment à sa
course préférée. « Que des équipes françaises investissent,
c’est évidemment très important pour le Tour ». Prudhomme voit
plus loin encore, en pensant à la nouvelle concurrence que va créer
cette association très attendue.
« Le gâteau va être un peu mieux partagé… Les deux ou trois
plus grandes équipes raflent, depuis plusieurs années, tout ce
qu’il se fait de mieux parmi les jeunes. C’est indispensable qu’il
y ait différentes équipes qui se battent avec chaque leader et que
chaque leader puisse avoir une chance de gagner le Tour de
France. » « Car on rêve toujours de victoires de coureurs
français », ajoute le directeur de la Grande Boucle, loin
d’être rassasié sur ce point ces derniers temps. Mais cela pourrait
changer dès l’année prochaine.
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