Pour Laure Boulleau, c’est fini !

Le Stade Rennais a retrouvé le sourire. Trois jours après un
match nul frustrant à Toulouse (2-2), le club breton a en effet
corrigé Strasbourg au Roazhon Park(4-1). De quoi permettre à Habib
Beye d’avoir un peu de répit après avoir été tout proche d’être
évincé, lundi dernier, au lendemain de la défaite concédée face à
Nice.

L’entraîneur breton ne cachait d’ailleurs pas son soulagement à
l’issue de la rencontre. « Elle me fait un bien fou pour
mon staff. Quand ce genre de choses arrivent, il y a d’autres gens
que le coach qui sont touchés. Ils n’ont pas le même statut que le
coach. J’étais très content pour eux. Quand je parle du staff,
c’est dans sa globalité. Ce n’est pas le staff rapproché de Beye
comme j’ai vu ça ou là. Lundi, j’ai vu des gens qui étaient très
touchés et je suis très heureux pour eux. C’est là que je prends
mon énergie. Certains pensaient que ce serait mon dernier match
(rires). Je suis très content aussi pour la famille Pinault. Ce
sont des moments où ils nous apportent beaucoup de soutien. C’est
une belle victoire pour tout le club », a-t-il ainsi
lancé en conférence de presse.

Pour autant, l’avenir de l’ancien Strasbourgeois demeure très
incertain. C’est le sentiment de Laure Boulleau, son ancienne
collègue au Canal Football Club. Conséquence notamment du manque de
soutien de son président, Arnaud Pouille, qui pourrait avoir
certaines répercussions dans le vestiaire rennais.

Pour Laure Boulleau, la gangrène menace le vestiaire

« Je trouve que ce qui est difficile en terme de
management et qui se rajoute à la complexité pour Habib de se
retrouver dans cette situation, c’est d’avoir des joueurs très
proches du clan Arnaud Pouille le président. Je pense évidemment à
Seko Fofana et à Brice Samba. Ils sont là, tu ne sais pas s’ils
sont avec toi ou pas alors qu’en plus tu ne peux pas avoir d’a
priori », a-t-il ainsi commenté sur le plateau du
CFC.

« Tu ne sais pas si c’est pour toi ou pour ta
chute, a-t-elle poursuivi au sujet de l’allégeance des deux
hommes. Tu ne sais pas s’ils veulent embrigader les autres ou
s’ils sont totalement neutres. Je pense honnêtement que c’est un
point très négatif pour Habib, parce que c’est aussi dans le
vestiaire que ça se gangrène.»