Pogacar, l’énorme problème

L’arrivée de Juan Ayuso chez Lidl-Trek ne semble pas ravir tout le monde. En marge des Mondiaux au Rwanda, Mattias Skjelmose a exprimé ses réserves concernant la cohabitation avec le jeune grimpeur espagnol. Le Danois n’a pas caché son étonnement d’apprendre le transfert de Ayuso sans en être informé au préalable.
« J’ai appris la nouvelle sans que l’équipe me le dise. Je trouve ça un peu étrange. Ce sera un nouveau défi », a déclaré Skjelmose vendredi sur TV2 Sport. Vainqueur surprise de l’Amstel Gold Race au printemps, il reste prudent sur la manière dont Ayuso, parti d’UAE-Emirates fâché, pourra s’intégrer dans le collectif.
Le prodige espagnol de 23 ans avait critiqué son ancien club pour son manque de liberté, qualifiant UAE, l’équipe de Tadej Pogacar de « dictature ». Il rejoint maintenant Lidl-Trek, où il retrouvera Skjelmose et Giulio Ciccone, et partagera l’affiche dans une équipe qui mise sur une nouvelle génération pour les grandes courses.
« Rouler pour Tadej »
« Je ne sais pas s’il aura envie de m’aider », explique Skjelmose. « Je me fie à ce que l’équipe m’a dit. Ils m’ont dit qu’ils croyaient en moi. Je ne pense pas qu’ils l’aient recruté pour être équipier. On verra bien ce qui se passera. » Le Danois reste donc prudent sur le rôle de Ayuso et sa capacité à travailler pour les objectifs de l’équipe.
Skjelmose se montre particulièrement prudent concernant le Tour de France. « Nous avons les mêmes objectifs (avec Ayuso). S’il a un peu de mal à rouler pour Tadej, je ne sais pas s’il aura envie de m’aider… Mais peut-être qu’il ne se sentait tout simplement pas bien chez UAE. Je ne le connais pas vraiment », explique-t-il.
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