Pogacar dézingue encore Vingegaard et Visma
Pogacar ne cesse de tacler
Vingegaard et son équipe Visma. La rivalité s’intensifie à chaque
étape du Tour.
La tension entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard ne faiblit
pas. Si les deux leaders du Tour de France affichent un visage
courtois devant les caméras, leurs déclarations laissent entrevoir
une rivalité plus électrique qu’il n’y paraît. Dernier épisode en
date : ce dimanche, après une chute qui a bouleversé le peloton,
Pogacar a critiqué
l’attitude des coéquipiers du Danois, restés en tête de course sans
attendre leur leader. « Si j’étais dans la
situation de Vingegaard, je ne serais pas le plus heureux à table
ce soir », a-t-il lâché au micro de TV2.
Ce n’est pas la première fois que le porteur du maillot jaune
s’en prend à l’équipe Visma-Lease a Bike. Moins d’une semaine plus
tôt, Pogacar les qualifiait déjà « d’un peu agaçants » en
raison de leurs nombreuses attaques. Et dès la 6ᵉ étape, il avait
déploré leurs choix tactiques : « Visma est en retard, mais ce
qu’ils ont fait aujourd’hui n’avait aucun sens. Ils ont peut-être
un peu déraillé. »
Le passif entre Pogacar et Visma remonte à plusieurs mois. Lors
du Critérium du Dauphiné, répétition générale de la Grande Boucle,
il avait vivement critiqué leur comportement dans une descente du
col de la Croix de Fer. « Franchement, ils ont pris des risques
inutiles (…) C’était vraiment limite. J’ai dû laisser un peu
d’écart au cas où ils n’allaient pas réussir à prendre les virages
», déclarait-il.
Visma dans une « liste noire » ?
Plus récemment, Matteo Jorgenson semble être entré dans le
viseur du Slovène. À Vire, Pogacar n’a pas compris pourquoi
l’Américain avait lancé un sprint pour des places anecdotiques.
Quelques jours plus tard, il l’accusait d’avoir gêné la prise de
bidons dans une zone de ravitaillement : « Ils font ça tout le
temps, à te passer devant comme s’ils étaient les seuls à avoir des
bidons. Il faut savoir être patient et respecter tout le
monde. »
De quoi nourrir les rumeurs autour d’une « liste noire » tenue
par UAE, où certains coureurs seraient ciblés selon leur attitude
en course. Une hypothèse renforcée par les propos de Nils Politt,
équipier de Pogacar : « Dans notre bus d’équipe, il y a une
liste d’amis et une liste noire. Il vaut mieux éviter d’être sur
cette liste. »
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