Pierre Gasly, ça se confirme chez Alpine

Flavio Briatore et Steve Nielsen vont devoir trancher. Alors que
Pierre Gasly a prolongé son contrat avec l’écurie Alpine jusqu’en
2028 il y a quelques semaines, l’écurie Alpine n’a pas encore
communiqué sa décision concernant son deuxième baquet en vue de la
saison prochaine. Titularisé pour le début de la saison 2025, Jack
Doohan n’a pas fait long feu avec Franco Colapinto qui a pris sa
suite dès le Grand Prix d’Emilie-Romagne après une fin d’exercice
2024 pas forcément convaincante avec Williams, reléguant
l’Australien au rôle de pilote de réserve.

N’ayant pas marqué le moindre point depuis son arrivée à
Enstone, le pilote argentin a comme meilleur résultat une onzième
place lors du Grand Prix des Pays-Bas. Il n’est toutefois pas aidé
par une monoplace qui est très nettement la moins performante du
plateau, ne permettant pas à Pierre Gasly d’inscrire plus de 20
points depuis le début de la saison, et qui n’a plus évolué depuis
de longs mois.

Colapinto et Gasly pas aidés par
Alpine

En effet, les dirigeants d’Alpine ont très tôt décidé de
concentrer leurs ressources sur la monoplace 2026, qui marquera le
début d’une nouvelle ère réglementaire et le passage au moteur
Mercedes. C’est sans doute qui va les pousser à maintenir leur
confiance en Franco Colapinto.

En effet, selon les informations du magazine allemand Auto
Motor und Sport, le pilote argentin sera le coéquipier de
Pierre Gasly la saison prochaine… sans doute faute de candidats
pour ce baquet et malgré un comportement pointé du doigt lors du
Grand Prix des Etats-Unis. Il n’avait pas respecté la consigne de
rester derrière son coéquipier en fin de course.

Alors que les expérimentés Valtteri Bottas et Sergio Pérez vont
participer au lancement de l’écurie Cadillac, l’écurie basée à
Enstone n’a que des jeunes pilotes dans son giron comme solutions
de remplacement avec Paul Aron ou encore Kush Maini. Mais Franco
Colapinto a un autre argument à faire valoir, celui d’attirer les
partenaires sud-américains comme la livrée utilisée à Austin et
Mexico a pu le prouver. Des considérations loin d’être sportives
qui ont pesé lourd dans la décision.