Pauline Ferrand-Prévot, l’ennuyeuse nouvelle

Au terme d’une saison bien remplie et pour le moins accomplie,

Pauline Ferrand-Prévot a décidé de se faire opérer. Un peu plus
tôt que prévu d’ailleurs, car la gagnante du Tour de France Femmes
2025 est revenue amoindrie de son voyage au Rwanda fin septembre,
durant lequel elle a participé aux Mondiaux de cyclisme sur route.
Opérée de la cheville gauche, elle met un peu de temps à
guérir.

En tout cas un peu plus que ce qu’elle entrevoyait au départ.
Dans la foulée de l’intervention chirurgicale, l’amie de Marion
Rousse postait quelques messages sur ses réseaux sociaux en
annonçant que tout allait bien, parlant même de sa reprise
d’activité (hors vélo). Mais il lui a visiblement fallu calmer un
peu le jeu, comme elle l’a confirmé ce samedi dans les colonnes de
Ouest-France.

La coureuse de trente-trois ans a ainsi avoué : « Je
galère un petit peu. Je n’avais pas du tout mal au début, et depuis
quelques jours je commence à ressentir un peu la
douleur. » Puis
Pauline Ferrand-Prévot a rappelé l’origine de cette blessure à
la cheville gauche contractée au mois de mars dernier lors de sa
chute survenue sur les Strade Bianche.

Pauline Ferrand-Prévot a souffert

« Peut-être qu’on n’avait pas assez bien nettoyé la
plaie et qu’il y a eu quelque chose qui s’est mis à
l’intérieur. » Une gêne s’est installée, mais
« PFP » s’en est accommodée durant un temps. « À
chaque fois que je ressentais un peu de fatigue, je retombais
malade et je commençais à avoir de la fièvre. » La
Française a ainsi confirmé que son état de fatigue juste avant
Paris-Roubaix et lors des derniers Mondiaux était lié à cette
blessure.

« Tout l’année, j’ai un peu galéré avec ça, oui. Je
suis allée deux fois à l’hôpital où ils ont nettoyé, mais ils n’ont
pas pu ouvrir et opérer comme on l’a fait il y a quelques jours. On
a essayé de cacher un peu la misère (…). » Pauline
Ferrand-Prévot va désormais devoir se reposer pour de bon, même si
cette hyperactive a bien du mal avec cela. « Là, ça fait
trois semaines que je ne fais vraiment rien. Je n’aurais pas eu
autant de repos si je ne m’étais pas faite opérer. »