Pauline Ferrand-Prévot, la mauvaise nouvelle avant les Mondiaux

Alors qu’elle doit finalement
prendre part aux Championnats du monde au Rwanda, dans quinze
jours, Pauline Ferrand-Prévot voit sa participation
perturbée.
Pauline Ferrand-Prévot brille par son absence en Ardèche. Alors
qu’elle devait prendre part au Tour Cycliste Féminin International
de l’Ardèche qui se déroule cette semaine, la Française a
finalement renoncé. Conséquence de sa décision de disputer les
Championnats du monde, dans quinze jours, au Rwanda sur lesquels
elle avait initialement annoncé faire l’impasse.
« J’avais pris la décision, en début de saison, de ne
pas participer aux Championnats du monde au Rwanda, pour la simple
et bonne raison que, même si l’année dernière marquait le début de
mon  »processus » de retour sur la route, je suis sortie
de la période olympique fatiguée physiquement et usée mentalement
», a-t-elle expliqué, fin août, ajoutant : « Je
m’aperçois que les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Le
contexte est vraiment différent aussi (peu de courses cette année,
et beaucoup moins de pression pour le Tour de France que pour les
JO). Donc je me sens prête à continuer de donner le meilleur de
moi-même, de façon intelligente et réfléchie. »Â
Depuis cette annonce, Pauline Ferrand-Prévot s’attelle à la
tâche, notamment dans les montagnes pyrénéennes autour de chez
elles. Mais à deux semaines du grand rendez-vous, la vainqueure du
Tour de France fait face à un sérieux contre-temps: une allergie
qui perturbe son sommeil.
Pauline Ferrand-Prévot ne dort pas beaucoup
« Besoin de beaucoup de matcha et de café car je ne
dors pas beaucoup en ce moment. Petite (grosse) allergie à quelque
chose. On essaie encore de trouver le coupable »,
a-t-elle ainsi écrit dans une story Instagram en légende d’une
photo de ses jambes, perlées de petits boutons.
Compte-tenu du profil de ces Championnats du monde et de sa
démonstration de force dans les Alpes lors du Tour de France,
Pauline Ferrand-Prévot n’en fera pas moins office de favorite.
« Il y a de l’adversité. L’idée c’est d’exprimer le
meilleur potentiel de l’équipe, au travers de ça celui de Pauline,
et donc il me semble qu’elle peut légitimement penser à être
championne du monde », a d’ailleurs confié Paul Brousse,
le sélectionneur tricolore.
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