Pauline Ferrand-Prévot, gros problème confirmé

Si elle est un peu plus entrée
dans l’histoire du cyclisme en remportant le Tour de France
féminin, son extrême maigreur durant la Grande Boucle pose bel et
bien question.
Pauline Ferrand-Prévot a réussi un coup de maître cet été. Alors
qu’elle s’était donnée trois ans pour remporter le Tour de France,
la championne olympique de VTT, de retour sur la route depuis
seulement quelques mois, a écrasé la course et remporté la Grande
Boucle 2025. De quoi lui permettre d’entrer un peu plus dans la
légende du sport français.
Son sacre sur les routes du Tour a suscité de vives réactions.
Conséquence de son extrême maigreur, la Rémoise ayant perdu pas
moins de quatre kilos à l’approche de la grande boucle. « On
espérait secrètement qu’elle ne gagne pas, a même lancé la
coureuse suisse Marlen Reusser au quotidien suisse
Tages-Anzeiger. Elle a établi une nouvelle norme et lorsque
des coureuses connaissent le succès, ça nous met la
pression. »
Et cette perte de poids a d’autant plus fait parler que certains
suspectent également la prise de produits pour permettre de
s’alléger de quelques kilos tout en conservant sa puissance.
« Comment le corps peut-il supporter ça ? »
Longuement interrogée dans les colonnes de The
Athletic, Pauline Ferrand-Prévot est revenue sur le sujet.
« J’ai perdu du poids parce que j’en avais envie. Je
savais que je devais faire une longue montée pour cette étape de la
Madeleine, et c’est aussi mon devoir de donner le meilleur de
moi-même. Je le fais de manière professionnelle, c’est-à -dire avec
un médecin, un nutritionniste, un chef », a-t-elle ainsi
expliqué.
Pour autant, la coureuse de la Visma a reconnu que l’état de
santé des coureuses (et des coureurs) était préoccupant. La faute
au régime nutritionnel que les cyclises s’imposent. « Les
athlètes ne sont pas en bonne santé. On mange tellement de glucides
sur le vélo. On en consomme entre 90 et 120 g par heure, je veux
dire, il faut manger quatre ou cinq gels par heure. Comment le
corps peut-il supporter ça ? », a-t-elle questionné,
ajoutant : « On pousse juste notre corps à bout,
parce que c’est notre boulot et qu’on doit être au top.
» Â
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