Pauline Ferrand-Prévot avec Julian Alaphilippe, c’est confirmé !

Alors qu’elle dispute son premier
Tour de France, Pauline Ferrand-Prévot s’est rapproché de Julian
Alaphilippe pour le préparer.
L’heure de vérité s’apprête à sonner pour Pauline
Ferrand-Prévot. Ce jeudi marque en effet l’arrivée du peloton du
Tour de France femmes en montagne. Il ne s’agit certes pour l’heure
que du massif central, mais les coureuses auront à gravir le Col du
Béal, une ascension de plus de 10 kilomètres à 5,6% de moyenne,
classée en première catégorie.
De retour sur route après son sacre olympique en VTT en 2024, la
native de Reims a évidemment mis l’accent sur la montagne pour
préparer au mieux le Tour de France. Quitte à quelque peu sacrifier
ses qualités de puncheuse. « De mon côté, je suis moins
punchy que lors des classiques, car j’ai progressé dans les longues
ascensions », avait-elle confié avant le début du Tour,
ajoutant : « La montée de la Madeleine (programmée
samedi) durera une heure et demie : là , on ne parle plus d’écarts
en secondes, mais en minutes. »
Et pour peaufiner ses talents de grimpeuse, PFP a mis toutes les
chances de son côté. « J’ai fait beaucoup d’altitude. J’ai
aussi acheté une maison en Andorre pour me préparer à la montagne,
rester au maximum en altitude », a-t-elle ainsi
raconté.
Pauline Ferrand-Prévot n’est pas la première sportive Ã
s’établir en Andorre. A cet effet, elle marche dans les pas de
Julian Alaphilippe, installé en Principauté depuis de nombreuses
années avec Marion Rousse, grande copine de l’ancienne VTTiste.
Andorre et sa fiscalité réduite
« Quand il part s’entraîner, il est déjà à 1 500
mètres, avec des cols exigeants à proximité. Ca lui a permis de
progresser », avait expliqué Franck Alaphilippe, cousin
et entraîneur du double champion du monde tricolore. Julian
Alaphilippe n’est d’ailleurs pas un cas isolé puisque l’Australien
Ben O’Connor, l’Anglais Simon Yates, le Colombien Egan Bernal ou
plus récemment Lenny Martinez ont également mis le cap sur le
micro-état, en passe de faire de l’ombre à Monaco.
Andorre a un autre gros argument pour attirer les stars des
pelotons: une fiscalité très avantageuse, avec un impôt sur le
revenu plafonné à 10% et une TVA à seulement 4,5% et les sportifs
de haut niveau bénéficient d’un statut particulier (résidents
passifs de catégorie C) leur permettant de n’avoir à vivre sur
place que 90 jours par an au minimum, contre 183 pour les
quidams.
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