Paul Seixas sur Pogacar et les UAE: “J’ai remarqué quelque chose…”

Cette fois, ce sont les équipiers de Pogacar dans la formation
UAE-Team Emirates qui ont été aidés par la moto alors qu’ils
roulaient derrière le groupe d’échappée.« J’ai remarqué
quelque chose, c’est que les motos devant (Domen) Novak étaient
vraiment très proches à certains moments, a confirmé Paul
Seixas lors de l’émission Bistrot Vélo lundi sur Eurosport.
D’ailleurs, certaines équipes sont venues se plaindre, comme
Toms Skujins (Lidl-Trek) ou les Ineos. Quand on voit les équipes
remonter (et se plaindre à la moto-caméra, ndlr), on se pose des
questions nous aussi… »

« Quand Pogacar est devant… »

« Cela peut avoir un impact, juge le jeune coureur
français, qui était bien placé dans le peloton lors de la
poursuite. Même sans être à bloc, ça roulait à 50 km/h sur le
plat. Je me dis que la moto n’y est peut-être pas pour rien. Quand
tu l’as devant toi… »

La discussion s’est poursuivie et le commentateur Louis-Pierre
Frileux a rapporté les propos tenus par Kévin Vauquelin, qui
officiait en tant que consultant sur ce Tour de Lombardie. Selon le
coureur d’Arkéa-B&B Hotels, « ça
s’équilibre », parce que le groupe de tête bénéficie
également d’une moto-caméra devant lui. En l’occurrence, Quinn
Simmons (Lidl-Trek) n’a sans doute pas été lésé lors de son
fantastique numéro à l’avant.

En réalité, la différence est sans doute plus notable lorsque
l’écart est faible entre la tête de la course et le coureur ou le
groupe suivant. Dans ces cas-là, la deuxième moto-caméra n’a pas
forcément le temps de s’intercaler, et reste derrière le ou les
poursuivants. Exemple résumé par le consultant Nicolas Fritsch :
« Quand Pogacar est devant en solitaire, il a la moto, et
pas forcément Remco qui est en chasse derrière lui. »
C’est à la direction de course, alors, de veiller à l’équité entre
les coureurs.