Paul Seixas sur le Tour en 2026 ? La réponse tombe

Paul Seixas a terminé sa première saison chez les professionnels
en boulet de canon. Après sa 13^e place aux Mondiaux de
Kigali puis sa médaille de bronze aux Championnats d’Europe en
Ardèche, le coureur de Décathlon-AG2R La Mondiale a en effet
terminé septième du Tour de Lombardie, son premier Monument. De
quoi confirmer sa nouvelle dimension prise cet automne.

S’il s’avouait quelque peu déçu de son résultat sur le Tour de
Lombardie, le jeune prodige du cyclisme français ne pouvait en
revanche qu’être satisfait de son année. « Je me suis surpris.
Je ne pensais pas faire d’aussi bons résultats dès le début. J’ai
commencé la saison par une 5e place au Grand Prix La Marseillaise
et je la termine par une 7e au Tour de Lombardie », a-t-il
ainsi confié dans un entretien accordé au Parisien.

Le Lyonnais termine cette première année avec un gros regret,
celui de ne jamais avoir levé les bras. « Même au Tour de
l’Avenir, j’ai gagné deux chronos sans lever les bras. C’est
vraiment le petit point noir sur le tableau », a-t-il
soufflé, n’oubliant pas de souligner sa progression
« tellement importante ». Une progression telle que
certains l’encouragent à brûler les étapes et à être au départ du
Tour de France l’été prochain.

Mais à l’en croire, Paul Seixas n’a pas encore réfléchi à la
question. « On ne s’est pas encore posés avec l’équipe. On n’a pas
encore réfléchi à ce qu’on allait faire après la saison. Là, pour
l’instant, on va très vite tirer un bilan. Ensuite, finalement, on
a trois possibilités. Je vais faire un des trois grands tours
l’année prochaine, le Giro, le Tour ou la Vuelta. Lequel, je ne
sais pas encore », a-t-il expliqué.

Paul Seixas assure ne pas y avoir réfléchi

« Il y a plein d’aspects différents en fonction de
celui qui sera choisi. Il y aura plus de tranquillité entre
guillemets à faire le Giro ou la Vuelta. Et je sais qu’il y aurait
plus de pression, en tout cas médiatique, pour moi sur le Tour.
Justement, c’est ça qu’on doit voir avec l’équipe », a-t-il
poursuivi, assurant que cette décision serait collégiale :
« On ne m’imposera pas ce que je n’ai pas envie de faire.
Mais je suis aussi conscient que même si j’ai des envies, je
prendrai toujours en considération l’avis de l’équipe. Ce sera un
choix réfléchi et pas du tout impulsif. »

Et la réponse définitive pourrait se faire attendre:
« Ce qui est sûr, c’est que ma réflexion n’a pas évolué
ces derniers mois car, justement, je n’y ai pas pensé. J’étais trop
concentré sur ma saison. On va donc en parler bientôt mais sans
arrêter une date précise pour la
décision.»