Pas de titre pour Popov

Christo Popov n’est pas allé au bout de son
rêve. Dans une Glaz Arena de Cesson-Sévigné pleinement
acquise à sa cause, la badiste tricolore n’a pas trouvé la faille
contre Anders Antonsen à l’occasion de la finale des Internationaux
de France. L’entame de la rencontre a tourné au cauchemar pour le
natif de Sofia, qui a notamment encaissé un 11-1 permettant au
Danois de s’envoler au tableau d’affichage. A l’orgueil, le
Tricolore s’est rapproché à six points avant de prendre une
nouvelle claque et cinq échanges perdus consécutivement.

C’est au quatrième volant de set qu’Anders Antonsen a
viré en tête dans cette finale. Si le numéro 3 mondial a
bien entamé la deuxième manche, Christo Popov n’avait pas dit son
dernier mot. Grâce à une série de trois points remportés de rang,
il a pu revenir et même passer devant au terme d’un interminable
échange, remporté après 69 coups. En milieu de manche, le Danois a
cru avoir fait le plus dur avec un 5-0 pour reprendre la main au
score mais, poussé par le public breton, Christo Popov a pu
recoller à seize points partout. Toutefois, cela surtout été un
baroud d’honneur pour le Français. Remportant alors cinq
des huit échanges suivants, Anders Antonsen a mis fin à cette
finale à la deuxième balle de match (21-12, 21-19).

Popov : « C’est partie remise
»

Concédant avoir fait « les premières fautes », Christo Popov a
reconnu une entame de match manquée. « J’essaie de revenir
dans le match, mais je pense qu’il a fait un très, très, bon
premier set, très, très solide, a-t-il ajouté dans des
propos recueillis par le quotidien L’Equipe. Il ne m’a pas
laissé respirer et dans des matchs comme ceux-là, on n’a vraiment
pas le droit à l’erreur. C’est vraiment dommage. » Une finale
durant laquelle il ne s’est « pas mal senti », assurant que ce
n’est d’un point de vue physique qu’il a pêché.

« Le problème venait des premières erreurs, qui
n’étaient ni tactiques, ni physiques, juste des erreurs de
précision, a affirmé le badiste tricolore. J’avais moins
la longueur, notamment au deuxième set, j’ai fait beaucoup de
fautes de longueur. » S’il était « super motivé d’aller chercher ce
titre » pour sa première finale d’un tournoi Super 750, Christo
Popov est convaincu que « c’est partie remise ». « J’aurai
d’autres occasions, j’espère, d’aller chercher un titre en France
parce que ça me tient à coeur, a-t-il conclu. Mais ça
reste quand même ma première finale. Et puis ça confirme aussi un
peu ma forme de cette année et notamment de la deuxième partie de
saison. » Une dynamique qu’il lui faudra confirmer dès la semaine
prochaine lors de l’Open d’Allemagne.