22 April 2025 13:16

Pablo Longoria, les lourdes accusations venues d’un entraîneur

Suspendu par la commission de
discipline pour ses propos envers l’arbitrage, Pablo Longoria s’en
tire beaucoup mieux que Paulo Fonseca. C’est l’avis d’Antoine
Kombouaré, qui s’est lâché au sujet du président de
l’OM.

Solidarité entre entraîneurs. Interrogé ce vendredi en
conférence de presse, Antoine Kombouaré a pris la défense de Paulo
Fonseca, sanctionné cette semaine par la commission de discipline
de la LFP.

Sept mois de suspension, le coach nantais trouve que
« c’est très lourd », même si Fonseca a fait
quelque chose d’« inadmissible » en menaçant
l’arbitre Benoît Millot front contre front. Là où Kombouaré trouve
que cela va trop loin, c’est sur le fait que la sanction de
l’entraîneur lyonnais le prive également d’accès aux vestiaires et
aux tribunes.

« Jusqu’à présent, quand on était suspendu, on pouvait
venir avant les matches, on pouvait venir à la mi-temps, on
pouvait, même en étant là-haut dans les tribunes, prodiguer des
consignes. Là, il n’a le droit de rien faire. Je trouve que ça,
c’est une sanction sévère. Je trouve que quand tu es entraîneur,
c’est très handicapant,
estime le Kanak,
dans des propos rapportés par Ouest-France.
Il mérite
d’être sanctionné lourdement. Mais là, par contre, ils l’empêchent
de travailler, tout simplement. Et ça peut être grave pour la
suite, par rapport à son contrat. »

Longoria au champagne en tribunes ?

En comparaison, les cinq mois de suspension infligés à Pablo
Longoria sont bien moins handicapants pour le président
marseillais. « Moi, ça m’a fait rire quand j’ai vu la
sanction de Longoria,
a enchaîné Kombouaré. Mais je
me suis dit, si, il va être juste gêné Longoria parce qu’il ne
pourra pas boire le champagne dans le vestiaire. Il va être obligé
de boire la coupe de champagne là-haut, dans la tribune. Mais
sinon, il n’est pas pénalisé du tout. »

Et Antoine Kombouaré de conclure en livrant le fond de sa pensée
sur la commission de discipline: « Pour moi, elle est à
côté de la plaque. Il faut le dire les mots. »

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