Ousmane Dembélé, des moqueries qui passent mal

Le suspense a donc pris fin lundi soir, avec la victoire
d’Ousmane Dembélé au Ballon d’Or. Il n’aurait peut-être pas eu lieu
d’être, étant donné l’écart important dans les votes entre
l’attaquant du PSG et son dauphin, Lamine Yamal. Mais il offre un
dénouement à la fois logique, vu la saison du joueur, et
surprenant, vu son parcours accidenté.

D’une manière générale, la victoire d’Ousmane Dembélé a été
accueillie de manière plutôt positive. C’est la récompense d’un
homme globalement apprécié dans le monde du football, et d’un
joueur qui incarne la réussite d’un PSG qui a tout raflé la saison
passée, avec la manière.

Cette réaction tranche avec celle du FC Barcelone dans son
ensemble, qui a montré une certaine élégance avec son ancien
joueur, au sujet duquel le président Joan Laporta a toujours été
élogieux.
Lamine Yamal lui-même, reparti avec le Trophée Kopa de meilleur
jeune, a aussi été beau perdant. « Le plan de
Dieu est parfait, il faut grimper pour arriver au sommet. Heureux
pour le 2e trophée Kopa et félicitations à Ousmane Dembélé pour son
prix et sa belle saison », a-t-il écrit sur Instagram.

En revanche,
Mounir Nasraoui n’avait pas hésité à afficher une certaine
aigreur face aux médias. « Je ne dirais pas
un vol mais un préjudice moral à un être
humain », a-t-il lancé au micro d’El Chiringuito,
ajoutant: « Parce que je crois que Lamine Yamal est
le meilleur joueur du monde. De loin… et de très loin. Pas parce
que c’est mon fils mais parce que c’est le meilleur joueur du
monde, il n’a pas de rival. C’est Lamine Yamal. Il s’est passé
quelque chose de très étrange ici. »