On sait que vous n’aimez pas l’OM

C’était à prévoir. Les nombreuses polémiques qui ont conduit à
la défaite subie par l’OM contre l’Atalanta (0-1), mercredi soir en
Ligue
des champions, ont fait débat sur le plateau de L’Equipe du
Soir. Entre ceux qui considéraient que l’arbitre aurait dû
siffler penalty sur la main d’Ederson, préalable au but décisif
signé Lazar Samardzic (90e), et ceux qui en étaient moins
convaincus, Olivier Ménard a parfois eu du mal à tenir ses
troupes.

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Pour tenter de rétablir l’ordre, le présentateur du célèbre
talk-show de la chaîne L’Equipe s’est donc permis de hausser le
ton. Notamment à l’encontre de l’un de ses consultants phares,
Grégory Schneider. Après lui avoir donné un carton rouge, le
privant de la parole pendant un court instant, l’animateur n’a pas
hésité à recadrer le journaliste de Libération en direct,
en l’accusant ouvertement d’être anti-Marseillais.

Alors que Grégory Schneider dénigrait la seule victoire des
Olympiens en C1 cette saison, contre l’Ajax Amsterdam (4-0) le 30
septembre – « l’Ajax, ils ont quand encore pris 3-0 chez
eux contre Galatasaray, ils sont à quatre défaites, ils ont pris
des wagons de buts, peut-être que ce match était
trompeur », a-t-il affirmé –, Olivier Ménard l’a
sèchement taclé. « On sait que vous n’aimez pas l’OM, à
chaque fois vous minimisez, vous pondérez », lui a-t-il
balancé.

Malaise en direct dans L’Equipe du Soir

« Vous dites ça sérieusement ? », lui a
alors répondu son invité, scotché par la deuxième lame:
« Oui, je dis ça sérieusement. Parce qu’il n’y avait ‘pas
penalty’, parce qu’il n’y avait ‘pas machin’, voilà… »
Une remarque cinglante qui n’a pas échappé à certains
téléspectateurs qui, sur X, ont relevé cette pique. « Je
suis mort. Grégory Schneider, même sur le plateau de l’EDS ils
savent qu’il n’a aucune objectivité quand il s’agit de
l’OM », a noté l’un d’eux.

Quelques minutes plus tôt, le journaliste s’était payé les Ciel
et Blanc, refusant de mettre leur revers sur le dos du seul M. José
Maria Sanchez Martinez. « Sur le match, entre les deux
équipes, il y a deux étages !, avait-il lâché. Le
résultat est immensément logique et aurait dû être scellé largement
avant. Donc j’ose espérer qu’on ne va pas instrumentaliser ça même
si, à mon avis, c’est tentant parce que ça permet de ne pas parler
de tas de choses. »