On fera mieux dans 48 heures

Ce jeudi à l’occasion de leur entrée en lice à l’Euro de basket,
les Bleus ont connu des débuts rêvés. Maîtres de leur sujet, ils
ont aisément disposé de la Belgique, surclassé de quasiment trente
points (64-92). Néanmoins, Frédéric Fauthoux s’est voulu prudent en
conférence de presse. « Peut-être pas le match que l’on
voulait, parce que c’était peut-être un match un peu
bizarre. En tout cas, ça m’a donné cette impression-là.
Mais je trouve que, dans ce que l’on cherche, sur les rotations,
sur l’intensité que l’on veut produire, sur un jeu aéré en attaque,
on a vu aussi de belles choses. Et surtout, l’implication de tous
les joueurs. Et ça, ça va être l’une de nos grosses forces. »

Après avoir reconnu le bel état d’esprit de ses troupes, le
sélectionneur tricolore a insisté sur certaines lacunes. « Sur
plein de choses, on peut faire mieux. Donc on fera mieux
dans 48 heures. (…) Dans ce sport-là, on peut toujours
faire tout mieux. En attaque, en défense. Stopper des joueurs qu’on
cible, par exemple. » En l’occurrence, Frédéric Fauthoux pourrait
bien s’être d’ores et déjà projeté dans le choc du groupe D de
l’Euro face à la Slovénie de Luka Doncic. « C’est l’un des
trois meilleurs joueurs du monde. C’est impressionnant.
Nous, peut-être qu’on n ‘a pas ce joueur-là sur ce championnat
d’Europe. Par contre, je pense que collectivement, on peut être
beaucoup plus fort. Et c’est ce qu’il faudra faire » a analysé
l’ex-meneur de l’équipe de France, regrettant sans clairement le
nommer, l’absence de Victor Wembanyama.

« C’est possible qu’il y ait des choses particulières qu’on fera
contre lui. Parce qu’on l’a quand même regardé il y a quelques
matchs. C’est vrai que déjà avant, il monopolisait le jeu et que
c’est possible qu’il le fasse encore plus » dixit le patron de
l’équipe de France au sujet de l’arrière des Los Angeles Lakers.
Samedi sur le même parquet de Katowice, les Bleus défieront la
Slovénie à 17h.