OM, une communication “abjecte” dénoncée

La façon de communiquer de l’OM,
et notamment de son entraîneur, Roberto De Zerbi, ne plait pas Ã
tout le monde.
Au terme d’une semaine ratée et ponctuée de deux défaites, face
au Sporting (2-1, 3e journée de Ligue des champions) et Lens (2-1,
9e journée de Ligue 1), l’Olympique de Marseille a aussi fait
parler de lui de manière indirecte, avec
l’acte de contrition posté par Benjamin Pavard sur ses réseaux
sociaux. Présent en conférence de presse mardi, à la veille de la
réception d’Angers (21h05), Roberto De Zerbi a de son côté dit sa
satisfaction par rapport au travail de son équipe. Cet ensemble a
fait réagir Sébastien Tarrago.
Sur le plateau de la chaîne L’Équipe, le journaliste a commenté,
qui les excuses publiques de Pavard, qui les propos de De Zerbi, et
plus globalement la communication de l’OM. « C’est une
stratégie. Si vous regardez ce débat de loin, vous pouvez vous
poser la question : est-ce que ça marche ou est-ce que ça ne marche
pas ? Leur stratégie, c’est d’imposer un rapport de force, avec la
presse notamment, et l’environnement médiatique d’une manière
globale. »
Puis Sébastien Tarrago est entré un peu plus dans les détails.
« Ce rapport de force, ils l’installent peu à peu. Ils ne
sont jamais contents. Même un article qui est globalement
positif (il faisait ici référence à un papier sorti le matin
même dans L’Équipe, au sujet de Medhi Benatia, ndlr),
il devient négatif. Et ils ne sont pas contents. Ils passent
des coups de fil, beaucoup de coups de fil. […] Et ça crée
une pression parce que, le journaliste, c’est un être humain, et on
n’est jamais complètement insensible aux pressions. »
Une stratégie de communication qui fonctionne pour l’OM
L’observateur a ensuite fait le bilan. « Ce que je
constate, c’est que leur stratégie de communication, que je trouve
abjecte par ailleurs, globalement, elle fonctionne. Parce qu’ils
ont réussi, notamment (Roberto) De Zerbi, à faire croire qu’il
était le Che Guevara des temps modernes. Malheureusement, les
petites graines qui ont été semées ; ‘Je n’aime pas les
puissants’, ‘Je suis un homme du peuple’ (…), moi je n’y crois
pas une seconde parce que l’OM ce n’est quand même pas Guingamp,
mais ça fonctionne. »
Et de conclure : « Je pense que c’est une stratégie qui
correspond à une pensée. C’est à dire que Roberto De Zerbi,
globalement, pense qu’il lutte contre les puissants du football. Il
le pense, mais après ça devient une stratégie parce que c’est
organisé au niveau global. » Un point de vue qui invitera
sûrement au débat.


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