OM, grosses provocations contre le PSG !

Quatorze ans que l’Olympique de Marseille attendait ça. Les dirigeants marseillais ont eu raison d’insister pour faire jouer le choc face au PSG ce lundi après le report du match, dimanche. Profitant des nombreuses absences côté parisien et de têtes sans doute restées à Paris, où se déroulait la cérémonie du Ballon d’Or, les Ciel et Blanc ont mis fin à 14 années de disette en dominant les champions de France (1-0).

Et malgré les circonstances, ce succès suffisait au bonheur des Marseillais comme en témoignent les scènes de joie sur le Vieux-Port. Et même Roberto de Zerbi s’est lâché au moment de revenir sur cette victoire à la dimension historique.

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« Je vis tout au maximum. J’ai dit à Pablo Longoria qu’une des raisons pour lesquelles j’ai voulu venir, c’était pour battre le PSG, parce qu’ils sont plus forts, ils représentent le pouvoir et le pouvoir, je n’aime pas ça. Donc j’attendais cette soirée », a-t-il ainsi lancé dans un discours vindicatif.

Geronimo Rulli répond à Luis Enrique

Sur les réseaux sociaux, Geronimo Rulli a, lui, envoyé une pique à Luis Enrique. « C’est joli de calmer un stade », avait en effet confié l’entraîneur parisien ce week-end à l’approche du choc face à l’OM. « Impossible de faire taire ce stade et ces supporters », lui a répondu le gardien olympien sur Instagram.

Medhi Benatia, le directeur sportif, a été bien plus en retenue. « Ça vaut trois points, après je pense que c’est un peu particulier pour les supporters, ça a une saveur différente. Pour les joueurs, ça fait plaisir surtout pour les anciens, ceux qui ont de l’expérience ici et n’ont pas toujours eu la chance de pouvoir prendre les trois points dans les matches comme ça », a-t-il ainsi expliqué, se projetant déjà vers la suite : « C’est bien, aussi, pour la création du groupe que l’on est en train de mettre en place. Maintenant on va se reposer pour enchaîner à Strasbourg (vendredi), ça va être difficile. »

« Si tu prends l’adversité, c’est un match qui est plus que positif. C’est un groupe qui s’est créé sur le tard et on a eu des réponses très rapides. Dans ma tête, je m’étais dit : « On verra après Strasbourg vraiment ce qu’on vaut. » Et là on est récompensé avec ces trois points. Mais il faudra, dès demain matin, tout de suite penser à Strasbourg, c’est une équipe qui nous a pris quatre points l’année dernière, et ça ne je ne l’ai pas oublié », a-t-il poursuivi, plus concentré sur son équipe que sur la rivalité avec le PSG.