Olivier Giroud révèle ses salaires !

De retour en Ligue 1 quinze ans
après son départ de Montpellier, Olivier Giroud a fait un choix
sportif plus que financier en rejoignant Lille alors que certains
clubs exotiques le courtisaient.
Son départ du Milan AC pour Los Angeles semblait pourtant acter
la fin de sa carrière en Europe et au plus haut niveau. Pourtant, à
presque 39 ans et après une saison pour le moins compliquée en MLS,
tout du moins sportivement, Olivier Giroud a fait son grand retour
en Ligue 1. Quinze après avoir quitté Montpellier sur un titre de
champion de France, le Savoyard s’est engagé avec le Losc pour un
contrat d’un an.
De son propre aveu, ce retour lui aurait paru inenvisageable il
y a seulement deux-trois ans. Mais « le projet cochait
beaucoup de cases, comme le fait de travailler avec
Bruno Genesio », a-t-il confié à L’Equipe,
ajoutant : « Lille, pour moi qui suis très proche de
Londres et veux vivre là-bas après ma carrière, c’était parfait.
»
« Je n’avais pas non plus cinquante
options », a-t-il indiqué. Pour autant, l’Arabie Saoudite
ou la Chine étaient également sur les rangs, avec à la clé des
contrats autrement plus lucratifs que celui proposé par les Dogues.
Mais le choix a été vite fait. « Si quand je signe pro à
Grenoble (en 2005), tu me dis que je vais gagner autant dans
ma carrière, je signe tout de suite et je me sens très chanceux. Je
me suis toujours dit : « Si je suis bon sur le terrain, après,
ça viendra et je pourrai mettre ma famille à l’abri »,
a-t-il signifié à ce sujet. Après, plus t’en as, plus t’en
veux, et chacun fait ses choix ! J’ai toujours privilégié le
projet sportif, vivre des émotions. C’est bien au-dessus de
l’aspect financier, c’est mon caractère. »
Des salaires modestes en National et en Ligue 2
Par le passé, Olivier Giroud avait déjà privilégié à plusieurs
reprises l’aspect sportif au côté financier. « Quand je
suis meilleur buteur à Tours en L2 (en 2010), et que j’ai des
clubs de L1 sur moi, il y a aussi le Celtic et Middlesbrough qui
m’offrent trois, quatre fois plus. J’ai hésité parce qu’en plus, ça
aurait été une belle passerelle pour la Premier League. J’ai
finalement opté pour Montpellier », a-t-il expliqué.
Et Olivier Giroud de se souvenir de ses émoluments lorsqu’il
évoluait en National et en Ligue 2. « À Grenoble, j’étais
au salaire de la charte pour un premier contrat pro, autour de
2 500 euros. Quand je pars à Istres (prêté en
National, 2007-2008), je suis à 7 000 par mois. Pas en francs
non, je ne suis pas si vieux que ça. Et puis après, à Tours,
10 000, 12 000 et 15 000 euros sur les trois
ans », a-t-il expliqué.


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