O’Connor: « Je n’ai pas de mot… »

Au même titre que Valentin Paret-Peintre, devenu mardi dernier le premier vainqueur d’étape français de ce Tour de France qui n’avait pas encore souri à nos représentants avant le superbe numéro du petit grimpeur de l’équipe Soudal-Quick Step au sommet du mont Ventoux, Ben O’Connor (29 ans) fait partie de ces coureurs qu’avait laissé partir l’équipe Décathlon-AG2R La Mondiale à l’intersaison.

Et comme son ex-équipier français, l’Australien a pris sa revanche à sa façon, ce jeudi en s’offrant l’étape reine de cette Grande Boucle, tout en haut du col de la Loze, toit de ce Tour, après avoir faussé compagnie au Colombien Einer Rubio à quinze kilomètres de l’arrivée alors que derrière, l’explication attendue entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard n’a finalement jamais eu lieu.

O’Connor : « Je suis passé pas loin de l’abandon »

Quatre ans après avoir remporté sa première victoire d’étape sur le Tour, à Tignes en 2021, déjà dans des conditions très compliqués (« Très honnêtement, j’aurais préféré qu’il y ait un peu plus de soleil », a avoué le héros du jour après-coup sur France Télévision), le quatrième du Tour de France 2021 était ravi d’avoir de nouveau levé les bras sur la Grande Boucle. Au point pour le dauphin de Primoz Roglic sur la dernière Vuelta d’avoir beaucoup de mal à réaliser.

« C’est incroyable, c’était l’étape reine (…) Je suis extrêmement soulagé d’avoir gagné. Cela faisait plusieurs années que j’attendais de gagner à nouveau, donc mettre de nouveau la balle au fond (sic), c’est formidable. Je n’ai pas de mot », savourait un O’Connor qui réintègre le Top 10 mais a perdu depuis longtemps toute ambition au général. Il aurait même pu quitter ce Tour. « Le Tour a été intéressant pour moi. Il y a eu des hauts mais aussi beaucoup de bas, je suis même passé pas loin de l’abandon ».