Nouveau scandale arbitral pour le Real

Réduit à neuf face au Real
Madrid, le FC Séville l’avait mauvaise contre l’arbitre de la
rencontre.
Le Real Madrid a souffert, dimanche, pour venir à bout du FC
Séville. Le FC Séville a beau avoir été réduit à dix après
seulement douze minutes de jeu puis à neuf au retour des
vestiaires, les Madrilènes ont dû s’employer jusque dans les
dernières minutes de la rencontre.
Et une fois encore, le Real Madrid peut bien remercier Kylian
Mbappé, auteur de l’ouverture du score à l’entame du dernier quart
d’heure tandis que Jude Bellingham doublait la mise dans les
dernières minutes. Mais pour le FC Séville, le club merengue peut
également remercier l’arbitre de la rencontre. Conséquence
notamment de carton rouge reçu par Loïc Badé dès la 12e minute pour
avoir légèrement accroché le maillot de Kylian Mbappé en position
de dernier défenseur.
« Le VAR était censé améliorer le football, mais il a eu
l’effet inverse, a ainsi regretté Joaquin Caparros, entraîneur
du FC Séville. Tout comme les entraîneurs préparent les matchs,
les arbitres doivent aussi se préparer. Un arbitre doit tenir
compte du contexte du match qu’il s’apprête à arbitrer. Il n’y
avait rien en jeu, seulement l’ambiance. La Ligue de football
professionnel dépense des millions, la Fédération… tout cela
devrait nous aider à améliorer le football. »
« C’est le chaos »
« Les gens de la FIFA, en Armani, bien habillés, décident
qu’il faut jouer un football technologique, a-t-il poursuivi.
Quand le VAR est arrivé, j’étais contre et ils m’ont traité de
vieux jeu mais ils me donnent de plus en plus
raison. »
« Connaissant le contexte, deux équipes sans objectif,
l’ambiance, et au bout de 15 minutes, on gâche le match. S’il vous
plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît, a-t-il soufflé.
Cela va devenir de plus en plus compliqué. Cet été, ce sera un
nouveau cercle vicieux et encore plus de chaos. Le règlement est
parfait. Investissons dans l’amélioration des arbitres. Plus
d’engagement, une meilleure préparation physique, de meilleures
compétences techniques et psychologiques, car le règlement que nous
avons est parfait. Ils devraient décerner le prix Nobel à celui qui
l’a inventé. »
« D’après ce que nous voyons, c’est possible, a-t-il
conclu. On m’a toujours appris que l’arbitre était le seul
juge, et maintenant, c’est le chaos, avec autant d’arbitres sur le
terrain, voilà comment les choses se passent. »
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