Nils Alphand, le bel enchaînement

Nils Alphand commence à se faire un prénom.
Cinquième à l’occasion de la descente « sprint » programmée ce
jeudi à Val Gardena, le fils de Luc Alphand est parvenu à confirmer
sur l’intégralité de la Saslong. Alors que Franjo von Allmen s’est
imposé, le Tricolore a pris la quatrième place, manquant le podium
pour deux petits centièmes de seconde. Malgré cela, il n’en tire
que du positif. « J’ai mis les intentions, il y avait quand
même pas mal de pression au départ, a-t-il reconnu dans
des propos recueillis par le site spécialisé SkiChrono. Ça
a été une longue semaine, mais de confirmer une deuxième
fois en décembre, ça fait vraiment plaisir. »

Admettant vouloir « attaquer, pousser, mais rester intelligent »
sur l’exigeante piste italienne, Nils Alphand a redouté
d’être « un petit peu à l’envers » quand il veut « un peut trop en
faire ». Ainsi, le skieur de Serre-Chevalier a tout fait
afin d’être « concentré pour essayer de faire les choses (qu’il
sait) faire, et ça a bien marché aujourd’hui (samedi) ». Malgré
tout, il assure qu’il y a « encore beaucoup de chemin » à
faire après « une saison difficile avec beaucoup de
blessures », lui qui été victime d’une lourde chute à Crans Montana
en février dernier. Il voit dans cette performance la promesse de
lendemains qui chantent. « On a un groupe qui se reconstruit avec
c’est sûr des gars un peu plus vieux comme Adrien Théaux mais qui
sont toujours là, a conclu Nils Alphand. On a à coeur de
tous se tirer vers le haut et de faire le maximum. »

Luc Alphand: « Il enchaîne et
c’est très important »

Une quatrième place qui a également fait la fierté d’un
certain Luc Alphand. Interrogé par le quotidien
L’Equipe, le vainqueur du gros Globe de Cristal en 1997 a
affirmé que « cela fait deux ans qu’on sait qu’il peut aller vite
». Allant dans le sens de son fils, il concède que ce dernier «
s’engage beaucoup, mais doit apprendre à se calmer, parfois ». «
Mais ses deux résultats à Val Gardena, c’est top, il
enchaîne et c’est très important, a-t-il conclu. Le tout
avec les skis de Johan Clarey, qui datent de 2018. » Une tendance
que Nils Alphand pourra confirmer le week-end prochain lors du
Super-G de Livigno mais surtout à Wengen puis à Kitzbühel à la
mi-janvier.