Nice, la réplique des ultras

Les ultras niçois de la Populaire
Sud ont répondu ce jeudi aux accusations de violence dont ils font
l’objet.
Un retour de match qui tourne au règlement de compte, voire en
pugilat si l’on en croit les plaintes déposées par Terem Moffi et
Jérémie Boga – voilà la triste scène dont a accouché l’OGC Nice
dimanche soir après une défaite enregistrée à
Lorient (3-1). Depuis, la communication demeure
compliquée dans les rangs du Gym, notamment entre la direction
incarnée par le président et l’actionnaire majoritaire et le groupe
professionnel composé du staff technique et des joueurs. Et les
supporters d’en remettre une couche ce jeudi soir.
Dans un communiqué vindicatif publié pour donner sa version des
faits, l’association Ultra Populaire Sud Nice juge « les
supporters niçois salis » et victimes de fausses allégations.
Certes, les ultras azuréens reconnaissent « une ambiance
hostile » et des « chants virulents », mais
« nous réfutons catégoriquement les accusations de
violences physiques », est-il écrit.
La Populaire Sud en appelle ainsi à une enquête « rigoureuse
et impartiale », s’estimant toutefois en rupture totale
avec son équipe. « Avec les joueurs, qui signent un communiqué
aux allégations fausses, aux théories complotistes notamment sur la
passivité des forces de l’ordre, la confiance est rompue »,
peut-on lire dans le communiqué.
Joueurs, dirigeants, staff, tous ciblés
Franck Haise, l’entraîneur des Aiglons, en prend aussi pour son
grade, décrit comme « un coach aux abois, lâché par une
partie de ses joueurs » et qui « tourne sa veste du jour
au lendemain ». Même dédain pour « les actionnaires,
visibles seulement par leur nom sur les murs du centre de
formation », et pour et « les dirigeants qui
cautionnent tout ça sans rien faire ».
En conclusion, les ultras niçois menacent le club d’un boycott
pur et simple. « Nous, maçons, étudiants, chômeurs, reprenons le
chemin de nos familles. Vous n’en faites plus partie »,
concluent-ils. Même discours de la part du Club des Supporters
1947, qui se joint à l’appel au boycott lancé par la Populaire
Sud.


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