Ngapeth dit « être à 70% »

Alors qu’il n’a pas disputé le
moindre match depuis plus de trois mois, Earvin Ngapeth se montre
optimiste quand à sa capacité à être à 100% pour le Mondial, qui
démarre le 14 septembre prochain aux Philippines.
Earvin Ngapeth est sur le bon chemin. Alors que les Bleues
dépassent les attentes lors du Mondial féminin, les joueurs
d’Andrea Giani préparent activement leur entrée en lice dans le
tournoi masculin face à la Corée du Sud le 14 septembre prochain.
Avant de rejoindre l’ile d’Okinawa pour un ultime stage préalable Ã
l’arrivée aux Philippines, Earvin Ngapeth a donné des nouvelles
réjouissantes, lui qui est absent de longue date en raison d’une
tendinopathie au genou droit.
« Au niveau du genou, ça va, je ne ressens aucune douleur,
a-t-il affirmé dans un entretien accordé au quotidien Le
Figaro. Mais c’est vrai que je viens de vivre trois mois sans
faire de volley, donc je mène un peu une course contre-la-montre
pour retrouver le rythme d’un match, le physique… Mais le genou va
bien. » Le réceptionneur-attaquant des Bleus concède toutefois «
être à 70% » mais vouloir être totalement prêt aussi vite que
possible.
Ngapeth : « On va réaliser un
grand Mondial »
« Je dois donc aller chercher les 30% manquant d’ici là ,
affirme-t-il. Tout en sachant que notre poule est abordable et que
j’ai peut-être une semaine de plus pour être prêt. » Néanmoins, il
assure que « le plus important était (qu’il soit) là » car « pour
certains, ce sera la dernière compétition en sélection ». Un groupe
dont l’attitude à son égard lui apporte de la sérénité et la
certitude d’avoir les moyens de bien faire un an après le deuxième
titre olympique acquis à Paris.
« Les gars m’ont fait ressentir aussi qu’ils voulaient que je
sois là , et ils m’ont dit de prendre mon temps pour bien revenir, a
ajouté Earvin Ngapeth. Et puis je vois la qualité du travail fourni
à l’entraînement, ce qui me donne la conviction qu’on va réaliser
un grand Mondial. » Si certains cadres vont mettre un terme à leur
carrière internationale, le joueur de Fenerbahçe assure qu’il n’en
fait pas partie.
Ngapeth : « J’ai encore l’envie
»
Il voit même plus loin que le seul tournoi organisé aux
Philippines, avec un rendez-vous aux Etats-Unis en 2028 dans un
coin de sa tête. « J’ai encore l’envie. Tout part de là et du
mental. Cela fait 17 ans que je suis là , en sélection,
rappelle-t-il. Les deux derniers étés, je me suis blessé, ce qui
fait que je n’ai pas pu faire les mêmes étés que les autres. Mais
physiquement, je pense que je peux encore tenir trois ans,
jusqu’aux Jeux de Los Angeles. Je touche du bois. »
Il y a également l’idée de transmettre le flambeau à une
nouvelle génération sur le chemin des prochains Jeux d’été. «
Aujourd’hui, je considère vraiment avoir un rôle de grand frère
auprès des jeunes qui arrivent, assure Earvin Ngapeth. Je veux que
la belle histoire de cette équipe de France continue. » Et cela
pourrait passer par le seul titre majeur qui manque aux Bleus dans
les semaines à venir.
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