Ngapeth compte être lÃ

Absent pendant la Ligue des
Nations en raison d’une blessure au genou droit, Earvin Ngapeth a
confié en marge d’un stage de rééducation à Capbreton être
quasiment certain de tenir sa place avec les Bleus lors du prochain
Mondial.
Earvin Ngapeth ne compte pas faire faux-bond. Après une saison
entamée sous les couleurs de Poitiers et conclue à Fenerbahçe, le
réceptionneur-attaquant double champion olympique a observé de loin
le parcours des Bleus en Ligue des Nations, conclu par une défaite
en quarts de finale face à la Slovénie. Souffrant d’une
tendinopathie au genou droit, le natif de Saint-Raphaël « bosse dur
pour rattraper le temps perdu ».
En effet, afin de maximiser ses chances d’être remis à temps
pour participer au championnat du monde, organisé aux Philippines
du 12 au 28 septembre prochain, Earvin Ngapeth s’est rendu Ã
Capbreton pour y suivre une rééducation qui n’était pas
initialement prévue. « Il fallait que j’en passe par là pour
conserver une vraie chance de faire le Mondial », a-t-il confié
dans un entretien accordé au quotidien L’Equipe. Mais il
rassure sur l’état de son genou, qui a souffert face à de trop
fréquentes sollicitations au cours des derniers mois.
Ngapeth : « Trois mois sans ballon
de volley, je ne l’ai jamais fait »
« Au niveau du genou, ça va. Je ne ressens pas de douleur.
Vraiment zéro douleur, a-t-il martelé. Donc cela me permet même de
bosser plus vite que prévu. » Il ne le cache pas, « l’objectif est
d’arriver d’attaque le 11 août à Cannes, pour reprendre le volley
normalement » et y retrouver l’équipe de France, sacrée championne
olympique pour la deuxième fois il y a à peine un an. Il faut dire
qu’Earvin Ngapeth a disputé son dernier match il y a maintenant
trois mois et trouve le temps long.
« Cela me manque, cela fait trop longtemps que je n’ai pas joué,
ajoute-t-il. Au final, cela fera presque trois mois depuis ma fin
de saison en Turquie avec Fenerbahçe. Trois mois sans ballon de
volley, je ne l’ai jamais fait. Il me restera un mois jusqu’au
Mondial. Cela va le faire. » Satisfait malgré tout du parcours de
ses coéquipiers en Ligue des Nations, le réceptionneur-attaquant de
34 ans y voit des motifs d’espoir pour l’avenir à court et moyen
terme.
Ngapeth rêve d’aller jusqu’à Los
Angeles
S’il concède que « certains cadres étaient blessés, d’autres
fatigués » par le programme chargé de cette compétition, il assure
que ce parcours « confirme qu’on peut toujours monter sur les
podiums et que la relève arrive ». Mais, le concernant, la flamme
est bien là et il compte la voir brûler jusqu’aux prochains Jeux
d’été à Los Angeles. « Je suis motivé. Après, je sais que cela ne
dépend pas que de moi, a-t-il néanmoins confié. Cela dépens aussi
de mon physique. Mais si mon corps tient, j’ai envie d’y aller.
»
Son rêve serait ainsi de « faire quatre fois les Jeux et d’une
troisième médaille », sans toutefois en préciser le métal. « Je ne
m’enflamme pas, je n’ai pas dit une troisième en or, ajoute-t-il
dans un sourire. Mais rien qu’une troisième médaille, ce serait le
top. » Avant cela, il y aura un championnat du monde, compétition
qui a rarement souri à l’équipe de France. En effet, il faut
remonter à 2002 pour voir la seule médaille tricolore, alors de
bronze alors que les Bleus s’étaient arrêtés en quarts de finale
face à l’Italie en 2022.
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