Mondiaux: Désillusion pour Khyar

Walide Khyar n’a pas obtenu le
bronze ce samedi lors des Championnats du monde de judo à Budapest.
Les Bleus terminent la journée sans médaille.
Il était le dernier espoir de médaille ce samedi pour le clan
français. Après les défaites d’Amandine Buchard (-52 kg femmes) en
huitième de finale et de Daikii Bouba (-66 kg hommes) dès son
entrée en lice, Walide Khyar pouvait espérer le bronze. Dominé en
quart de finale par le Japonais Takeshi Takeoka, le tricolore avait
une chance de médaille. Suite à sa victoire aux repêchages contre
l’Emirati Bayanmunkh – qui avait battu Bouba – Khyar avait
rendez-vous face au judoka de 30 ans, Obid Dzhebov.
Malheureusement, le Français a abdiqué après un waza-ari en début
de combat et un ippon à moins d’une minute de la fin.
Après sa défaite, Walide Khyar avait du mal à trouver les mots
pour expliquer cette désillusion. Comme en 2021, il termine à la 5e
place et c’était déjà à Budapest lors des Mondiaux. « Je n’ai pas
trop les mots pour analyser, à chaud. Je n’ai pas trop eu
l’impression (d’être rattrapé par son instinct), par contre je n’ai
pas fait ce qu’il fallait, je devais respecter un thème et j’ai
fait autre chose, d’instinct. Quelque chose qui avait marché la
dernière fois, j’ai voulu le refaire, mais il s’est préparé… », a
confié Khyar au micro de RMC Sports avant d’ajouter, « je
me mets dans une galère tout seul, ça aurait été plus simple après
car en demi-finales, ça s’était un peu libéré… Voilà . »
Gaba au programme ce dimanche
Après une journée sans, la France tentera de rebondir ce
dimanche avec l’entrée en lice dès 11h30 de Sarah-Léonie Cysique et
Martha Fawaz (-57 kg femmes) ; Joan-Benjamin Gaba (-73 kg hommes).
Le Français sera attendu après sa médaille d’argent lors des Jeux
Olympiques de Paris 2024 et le bronze aux Championnats d’Europe en
avril dernier. Si Gaba sera attendu, il sait qu’il s’entraîne pour
décrocher l’or et compléter son magnifique tableau de médailles. «
Je m’entraîne pour être le meilleur et le fait d’être attendu va
avec. Je ne peux pas accepter l’un, et refuser l’autre. Cela
m’encourage aussi à explorer d’autres techniques pour surprendre
mes adversaires, qui ont davantage analysé ce que je faisais. Cela
me pousse à ne pas me reposer sur mes acquis. »
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