Mondial: L’Angleterre frappe fort d’entrée

Au terme d’un match à sens
unique, l’Angleterre ouvre l’édition 2025 de la Coupe du Monde
féminine par une très large victoire sur les Etats-Unis (69-7) et
donne le ton de la compétition.
Les Red Roses n’ont pas manqué le rendez-vous.
A l’occasion du match d’ouverture de « sa » Coupe du Monde, la
sélection anglaise n’a pas fait de détail contre les Etats-Unis sur
la pelouse d’un Stadium of Light de Sunderland copieusement garni.
Après avoir montré la qualité de leur défense dans les premiers
instants de la rencontre, les finalistes des deux dernières
éditions face à la Nouvelle-Zélande ont pleinement exploité leur
point fort.
Après avoir marqué quatre essais aux Bleues par l’intermédiaire
d’un ballon porté lors de la préparation, les Anglaises ont
fait plier l’arrière-garde américaine avec Sadia Kabeya qui a
aplati le premier essai de ce Mondial au bout de neuf
minutes. Si les Américaines, emmenées par Ilona Maher, ont
essayé de faire bonne figure, elles ont manqué de solutions. Et, à
force de ne pas marquer, elles se sont rendues vulnérables. Sur une
relance au pied de Megan Jones, Abby Dow a pu se saisir du ballon
avant d’offrir le deuxième essai des Red Roses à Hannah
Botterman.
Ne perdant pas espoir, les Etats-Unis ont remis la
marche avant et, cette fois, ça a payé. A un quart d’heure
de la pause, Erica Jarrell-Searcy a pu percer le rideau défensif
anglais avant d’accélérer pour aller aplatir en force le premier…
et seul essai américain de cette rencontre.
Les Etats-Unis
dépassés
Il faut dire que les joueuses de Sione Fukofuka ont passé
l’essentiel de la fin du premier acte en infériorité numérique
après le carton jaune reçu par Alev Kelter pour un geste d’antijeu
décelé à la vidéo. A une de plus sur la pelouse,
l’Angleterre a changé de tempo. Maud Muir a tout d’abord
bonifié le jeu de ses avants puis Ellie Kildunne a assuré le bonus
offensif à cinq minutes de la pause. C’est avec un écart de
21 points que les deux équipes se sont séparées à la
mi-temps. Mais la pause n’a pas refroidi les ardeurs
anglaises. Il n’a fallu attendre que trois minutes pour voir
Tatyana Heard conclure en bout de ligne une belle action
collective.
En coin, Zoe Harrison a alors connu son premier échec de la
soirée sur la transformation. Ellie Kildunne y est allée de son
doublé après moins de dix minutes en deuxième période, profitant
des maladresses américaines sur un jeu au pied pour aller à dame en
coin. Dans la foulée, sur une action initiée par un énième ballon
porté, le jeu s’est porté sur le petit côté avec Amy Cokayne qui a
saisi l’opportunité d’aller à l’essai. L’écart étant fait,
le banc anglais s’est ouvert… sans que cela change la
donne.
L’Angleterre en mode rouleau
compresseur
Les vagues anglaises se sont multipliées et la défense
américaine n’a pu que céder. Après une fixation
consécutive à un ballon porté, Jess Breach a pu être trouvée au
large pour le huitième essai des Red Roses. Moins de dix minutes
après son entrée en jeu, Lark Atkin-Davies a été propulsée par son
pack dans l’en-but américain pour corser un peu plus l’addition.
Après avoir passé la transformation, Zoe Harrison a cédé sa
place à Emily Scarratt pour sa cinquième Coupe du Monde.
L’entame du dernier quart d’heure a vu l’Angleterre continuer à
pousser et Jess Breach signer à son tour un doublé à la réception
d’un jeu au pied rasant d’Ellie Kildunne. Lark Atkin-Davies a
également vu double dans cette rencontre, bonifiant un nouveau
ballon porté rondement mené à cinq minutes de la fin du temps
réglementaire. Malgré toute leur bonne volonté, les joueuses des
Etats-Unis n’ont pas pu terminer le match sur une bonne note.
L’Angleterre ouvre cette Coupe du Monde par une
démonstration de force (69-7) et envoie un message très clair aux
autres candidats au titre. Alors que les Red Roses
pourront valider leur billet pour les quarts de finale dès le
week-end prochain face aux Samoa, les Américaines devront se
relancer face à l’Australie pour espérer aller plus loin dans la
compétition.
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