Mondial 2026, premier couac pour les Bleus

Le tirage au sort de la Coupe du
monde 2026 est terminé, mais les Bleus n’ont pas encore trouvé leur
camp de base idéal.
L’équipe de France est désormais fixée sur ses adversaires de la
phase de poules. Vendredi à Washington, le tirage au sort a livré
son verdict. Les Bleus, versés dans le groupe I, affronteront le
Sénégal le 16 juin au MetLife Stadium de New York (21h), le
vainqueur du barrage international 2 (Bolivie, Irak ou Suriname) le
22 juin à Philadelphie (23h), et la Norvège le 26 juin, également à
21h.
Dès samedi soir, après la finalisation des lieux et horaires,
Didier Deschamps et une partie de son staff se sont envolés pour
Boston afin de poursuivre les visites de camp de base entamées la
semaine précédente par Cyril Moine, Mohamed Sanhadji, Raphaël
Raymond et Philippe Brocherieux, révèle L’Équipe.
Jusqu’alors, deux options restaient sur la table : Boston et le New
Jersey.
Boston semble pour l’instant en tête, grâce à son climat plus
clément en juin (2 à 3 degrés de moins qu’à New York), sa
circulation plus facile et la proximité de l’aéroport (une
quinzaine de kilomètres du centre-ville). Mais des obstacles
subsistent. L’hôtel repéré ne figure pas encore dans le catalogue
Fifa et le centre d’entraînement nécessite des travaux pour
répondre aux standards attendus par le staff des Bleus. La
validation finale de l’instance internationale sera
indispensable.
Une troisième ville en lice
L’autre option, utiliser le centre d’entraînement des New York
Red Bulls dans le New Jersey, semble de moins en moins séduisante
pour Deschamps, soucieux du confort et du cadre de vie de ses
joueurs pendant près d’un mois et demi. « Ce n’est pas
tant les temps d’avion qui me préoccupent, mais le temps qu’on met,
du camp de base à l’aéroport et du camp de base au camp
d’entraînement. On a des matchs à 15 heures (heure locale), donc il
faudra adapter les horaires des entraînements et celui des
déjeuners. Par rapport à la fatigue, ce temps de transport est
vraiment important », a-t-il déclaré samedi.
Boston reste pour l’instant en bonne position, mais Deschamps
explore d’autres pistes. Depuis son arrivée aux États-Unis jeudi
soir, le sélectionneur a ouvert la réflexion sur une alternative :
Chicago. La ville n’a pas encore été visitée et n’accueillera aucun
match, mais elle offre des hôtels adaptés, un cadre de vie
confortable et des centres d’entraînement conformes aux exigences
de l’équipe de France. De plus, sa situation géographique est
idéale. Chicago se trouve à seulement deux heures de vol de New
York, Philadelphie et Boston, les trois villes où les Bleus
disputeront leurs rencontres de poules.


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