Metz reçu cinq sur cinq

Metz ne lâche absolument rien en Ligue des
Champions. Après avoir signé quatre victoires en quatre
matchs, les joueuses de Manu Mayonnade devaient confirmer lors d’un
déplacement pas forcément évident sur le parquet de Storhamar, qui
restait sur un succès à Dortmund. Le premier quart d’heure
a confirmé que les Dragonnes devaient se méfier de leurs
adversaires norvégiennes. Si Lucie Granier (3 buts sur 5
tirs) a frappé la première, l’écart n’a pas dépassé une longueur de
part et d’autre dans une entame de match accrochée.

Storhamar a alors mis un coup d’accélérateur avec trois buts
coup sur coup signés Celina Vatne (2 buts sur 2 tirs), Anniken
Obaidli (7 buts sur 10 tirs) puis Sanne Løkka Hagen (3 buts sur 10
tirs). Les Messines ont alors fait le dos rond avant de
frapper dans les huit dernières minutes de la première période pour
reprendre les commandes. Profitant des maladresses
adverses, Anna Albek (4 buts sur 5 tirs), Suzanne Wajoka (4 buts
sur 6 tirs) et Léna Grandveau (7 buts sur 10 tirs) ont signé un 4-0
permettant à Metz de passer d’un retard de deux buts à une avance
du même ordre. Toutefois, Anniken Obaidli a ramené Storhamar à une
longueur à un peu plus d’une minute de la pause.

Metz s’est rassuré
tardivement

L’entame du deuxième acte de la rencontre a une nouvelle
fois les deux équipes se rendre coup pour coup. Ainsi,
l’écart a oscillé entre un et trois buts l’espace de huit minutes.
Les championnes de France ont alors pu compter sur Petra Vamos (3
buts sur 4 tirs) et une défense intraitable pour infliger un 5-0
aux Norvégiennes pour prendre une marge de six longueurs avec un
peu plus d’un quart d’heure encore à jouer sur le parquet de l’OBOS
Arena. Mais c’était sans compter sur la réaction d’orgueil
des joueuses de Storhamar devant leur public. Eli Marie
Raasok (10 arrêts à 28% d’efficacité) conservant sa cage inviolée
pendant un peu plus de cinq minutes, elle a permis à ses
coéquipières d’avoir des munitions supplémentaires en attaque. Le
résultat a été un 4-0 sur la même période et un écart réduit à
seulement deux longueurs à l’approche du « money time ».

Prenant alors un temps mort, Manu Mayonnade a pu resserrer les
boulons de son équipe pour aborder la fin de match avec plus de
sérénité. Deux buts coup sur coup de Léna Grandveau ont mis
fin au suspense avec Metz qui l’emporte de trois longueurs
(24-27) et reste intouchable toutes compétitions
confondues depuis le début de la saison. Seul Györ, prochain
adversaire des Dragonnes, parvient à tenir le rythme après sa
victoire à Debrecen (30-36) ce samedi).