Mbappé au cœur d’une affaire explosive
Kylian Mbappé a été entendu par
la justice dans le cadre d’une enquête pour viol visant Achraf
Hakimi. L’attaquant français, ancien coéquipier et ami proche, a
livré son témoignage aux enquêteurs.
Dans le cadre de
l’enquête pour viol visant Achraf Hakimi, Kylian
Mbappé a été entendu par la justice en tant que témoin, révèle
L’Équipe ce vendredi. L’international français, qui
entretient une relation étroite avec son ancien coéquipier du Paris
Saint-Germain, s’est présenté comme un « ami très cher,
très très proche » du latéral marocain. Les deux hommes
sont restés proches malgré le départ de Mbappé au Real Madrid, club
formateur d’Hakimi.
Face aux enquêteurs, le capitaine des Bleus a défendu son ami
avec conviction. « C’est un sujet que nous évoquons
régulièrement et sur lequel nous sommes très vigilants. Tout
d’abord, nous ne sommes pas des sauvages. Et puis, on est préparés
à ça depuis le début de notre carrière », a-t-il
expliqué. Mbappé affirme n’avoir jamais constaté un quelconque
comportement déplacé de la part d’Hakimi, y compris en soirée ou
sous l’effet de l’alcool.
« Achraf Hakimi est respectueux avec les femmes. Même
alcoolisé, je ne l’ai jamais vu avoir un comportement
déplacé », a-t-il souligné, ajoutant n’avoir reçu aucun
témoignage négatif à son sujet. « Même les fois où je n’ai
pas assisté à certaines scènes, je n’ai jamais eu de retour d’amies
qui me disaient qu’Achraf s’était mal comporté ou qu’il avait
dépassé les limites », a poursuivi Mbappé au printemps
2023, lors de son audition.
« Achraf a complètement craqué »
Il a également décrit la détresse d’Hakimi lorsqu’il découvre,
en février 2023, l’article du Parisien annonçant qu’une enquête
pour viol avait été ouverte à son encontre. C’était le soir même de
la cérémonie des Best FIFA Awards. « Le soir, nous avons
été au restaurant. Achraf a complètement craqué, il a pleuré. Il
n’était vraiment pas bien », a confié l’attaquant
tricolore.
Malgré les dénégations d’Hakimi, le parquet de Nanterre a requis
son renvoi devant la cour criminelle départementale des
Hauts-de-Seine. « Il appartient désormais au magistrat
instructeur de prendre sa décision dans le cadre de son
ordonnance », précise le parquet. En cas de procès,
l’international marocain encourt jusqu’à quinze ans de
réclusion.


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