Max Verstappen, la très grande annonce !

Après la Hongrie, et le 4e doublé consécutif des McLaren, c’était absolument impensable. Mais en l’espace de quelques semaines, Max Verstappen a réalisé une sacrée prouesse: celui de s’inviter dans les discussions pour la lutte pour le titre.

Alors que les McLaren ont laissé échapper de gros points, le Néerlandais, après sa 2e place à Zandvoort, vient de s’imposer coup sur coup en Italie et en Azerbaïdjan. Et voilà le quadruple champion du monde revenu à 69 points d’Oscar Piastri et 44 de Lando Norris. Cela reste conséquent, mais avec sept course encore au programme, ce n’est pas impossible.

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« On a déjà sorti les calculettes, non ?, s’amuse l’ancien pilote Red Bull Robert Doornbos sur le podcast Pit Talk. On dirait un peu ce que Vettel a fait en 2013 (A la lutte avec Fernando Alonso, l’Allemand avait remporté les neuf derniers GP de la saison, ndlr). Cette saison de F1 est imprévisible. Après la pause estivale, ils ont installé un nouveau fond plat, il a gagné à Monza avec la plus grosse marge de la saison jusqu’à présent, puis il est allé à Bakou et a réussi le Grand Chelem (pole position, victoire, en tête du début à la fin, meilleur tour en course). »

Des progrès pour Red Bull, un Verstappen détendu, ça peut faire mal

Mais plus que les victoires récentes de Verstappen, c’est la manière qui intéresse Doornbos, et notamment les progrès évident de la Red Bull n°1. « Cette année, environ 65 % de l’appui provient du fond plat. C’est un facteur déterminant, explique le pilote. On ne peut jamais se relâcher en Formule 1, mais on sait quand on a trouvé quelque chose. Les fondations sont là, et il semble qu’ils aient trouvé quelque chose. »

Et alors que Piastri et Norris affichent une certaine nervosité dans ce sprint final, Verstappen, lui, peut s’appuyer sur ses certitudes. « Il se moque de la concurrence. Ce n’est pas de l’arrogance ; il ne pense qu’à lui-même », explique Doornbos.