Mauresmo au cœur de la polémique
Amélie Mauresmo a dû faire face à
un serpent de mer qui revient depuis qu’elle occupe le poste de
directrice du tournoi de Roland-Garros.
Cette polémique n’est pas propre à cette édition 2025 de
Roland-Garros. Depuis 2021, moment de la
création de la « night session » à la française du côté de la Porte
d’Auteuil, le tennis féminin n’est pas mis à l’honneur.
Ce vendredi,
Amélie Mauresmo s’est longuement exprimée à ce
sujet en conférence de presse. Plusieurs joueuses du circuit WTA
ont déploré ce manque d’exposition, parmi lesquelles Ons Jabeur
(36e mondiale, ex-n°2) et Coco Cauff (2e mondiale).
« Sur la programmation des sessions de nuit, je ne vais
pas arriver avec des nouvelles choses à vous raconter par rapport
aux années précédentes. Notre système d’avoir un match unique le
soir n’a pas changé. De fait, on ne va pas changer toute la façon
de penser autour de ça. Ce que je peux vous dire, c’est que le
temps de jeu est évidemment pris un compte lorsqu’on a un seul
match », a expliqué la directrice du tournoi du Grand
Chelem qui se joue sur terre battue.
Mauresmo, des explications qui peinent à convaincre
Et la gagnante de Wimbledon en 2006 de poursuivre :
« On ne peut pas prévoir le temps que le match va durer
mais c’est quelque chose qu’on doit prendre en compte par rapport
aux 15 000 personnes présentes dans le stade pour le match du soir.
De par le fait que les matches des hommes se jouent au meilleur des
cinq manches, il y a trois sets minimum qui seront joués. Donc
c’est compliqué pour nous de faire autrement ».
Alors que Roland-Garros a débuté depuis maintenant six jours,
aucun match de tennis féminin n’a encore été programmé en
night-session. Même le forfait du Français Hugo Gaston, contre Ben
Shelton pour le deuxième tour, n’a pas permis d’y remédier.


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