Mathieu Valbuena, grosse inquiétude pour sa fille

Toujours en activité à 41 ans,
Mathieu Valbuena donne quelques sueurs froides à sa fille de neuf
ans…
Mathieu Valbuena a tout connu ou presque au cours de sa
carrière. Recalé par les Girondins de Bordeaux à la sortie du
centre de formation, le natif de Bruges a en effet fait ses classes
en CFA2 puis en National avant de se révéler à la face du monde Ã
l’Olympique de Marseille et d’avoir les honneurs de l’équipe de
France.
Mais à 41 ans, celui qui a également évolué au Dynamo Moscou ou
à l’Olympique Lyonnais n’en a pas terminé avec le football. Depuis
l’été dernier et son retour à l’Olympiakos, l’ancien Marseillais
prolonge le plaisir avec la réserve du club athénien, en seconde
division grecque. Pour son plus grand plaisir.
Mathieu Valbuena angoisse d’ailleurs du moment où il lui faudra
dire stop. « On verra en février-mars, je n’ai aucun plan.
Je vis ces moments comme si c’étaient mes derniers, mes derniers
entraînements, mes derniers matches, mes dernières habitudes. Et ce
n’est que du bonheur ! Car arrêter, ce sera très très dur, un
immense vide dans une vie dédiée au foot », a-t-il
d’ailleurs confié au cours d’une interview accordée Ã
L’Equipe.
« Elle a peur »
L’arrêt de sa carrière sera en revanche un soulagement pour sa
fille de neuf ans, qui ne vit pas forcément bien de voir son
père sur un terrain. « Elle est très protectrice,
elle a peur que je prenne des coups. Et quand je suis par terre,
elle ne supporte pas, a-t-il expliqué. Une fois, il y a eu
de bagarres entre supporters ici, elle a eu un peu peur. Mais elle
vient me voir pour les vacances et j’ai une super relation avec
elle. »
Mathieu Valbuena est en effet séparé de son ancienne compagne,
ce qui lui permet selon lui de vivre pleinement les moments
partagés avec ses coéquipiers. « Je suis toujours à bloc.
Je fais tout, peut-être qu’une fois ou deux, s’il y avait
deux-trois blocs en fin de séance, j’ai zappé le dernier. C’est la
première fois que je n’ai pas de mises au vert et ça me fait
presque bizarre. Ce sont des moments d’intimité, de partage. Ma vie
a été… Comment dire ? Je vis seul ici. Tout a tourné autour du
foot, a-t-il poursuivi. Et franchement, ça ne m’a jamais
dérangé d’être avec les partenaires, regarder les matches du
vendredi soir ou du samedi soir. On a accumulé tant de souvenirs
dans ces moments. J’ai même fait douze jours de stage cette saison
et c’était avec un grand plaisir. »


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