Mason Greenwood, un doublé et des reproches

Si Mason Greenwood a été le grand
artisan de la victoire marseillaise, mardi, grâce à son doublé,
l’attaquant anglais s’est attiré les foudres de ses coéquipiers et
de son entraîneur.
Mason Greenwood tient enfin son match référence en Ligue des
champions. Plutôt discret depuis le début de la campagne européenne
de l’Olympique de Marseille, l’attaquant anglais a en effet inscrit
un doublé, dont un deuxième but marqué après une talonnade pour
lui-même afin d’effacer son défenseur. Un geste qui n’a pas été
sans rappeler celui de Didier Drogba lors de la demi-finale retour
de la Coupe de l’UEFA face à Newcastle.
Désigné homme du match, l’ancien Mancunien ne boudait pas son
plaisir à l’issue de la rencontre. « Le deuxième est mon
préféré, c’est une belle passe, je n’ai pas eu besoin de regarder,
je savais ce que j’avais à faire et j’ai marqué », a-t-il
soufflé.
« C’était important de prendre les 3 points, on en
avait besoin, a-t-il poursuivi. Ils nous ont mis beaucoup
de pression mais on a pris les 3 points. C’est très important, on a
encaissé des buts en fin de match en championnat, là on a tenu et
on a les 3 points, a-t-il confié. C’est très important, on a besoin
d’encore plus de points pour arriver aux barrages. »
Des pertes de balle qui passent mal
Pour autant, tout n’a pas été parfait et Mason Greenwood a été
tancé par son entraîneur, Roberto De Zerbi. « Mais même
lui, quand on mène 3-1, doit apprendre à gérer le ballon, à ne pas
forcer et à ne pas le perdre. Et ce n’est pas une exigence
démesurée », a-t-il soufflé après le match,
ajoutant : « C’est un grand joueur mais dans ces
moments, je pense qu’il doit aussi faire l’effort de garder le
ballon un peu plus longtemps, de nous laisser respirer un peu plus,
d’être plus constant en phase défensive, au moins en gardant sa
position. »
Et le technicien italien n’était pas le seul à avoir des
reproches à faire au natif de Bradford. « Parfois, là où
il peut s’améliorer, c’est de jouer le match jusqu’à la fin, a
souligné Pierre-Emile Hojbjerg.


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